Janvier 2022

Dans l’Hexagone, la carte bancaire figure en tête de liste des moyens de paiement préférés de la majorité des Français. Pour cette raison, ces derniers ne manqueront pas de découvrir que les banques ont décidé de donner vie à de nouvelles générations mieux adaptées aux habitudes des consommateurs désormais plus exigeants.

Deux décennies après l’introduction des premiers billets de banque de la zone euro, la BCE s’est résolue à émettre de nouvelles coupures comme elle l’a annoncé en début décembre dernier. Et d’après Christine Lagarde, l’institution a décidé d’accorder une chance aux portraits de personnages célèbres de s’illustrer sur ces nouvelles monnaies communes.

Après des années d’évolution dans l’ombre, le marché des paiements en plusieurs fois est finalement parvenu à capter l’attention des acteurs financiers désormais prêts à tout pour s’y faire une place. Non pas sans raison puisque ces derniers ont compris que ce marché a énormément du potentiel à revendre qu’ils ont bien envie d’exploiter.

Maintenant que les plus grandes banques américaines ont publié leur bilan annuel, les analystes s’accordent à dire que la performance était bien au rendez-vous pour la 2021 en permettant à ces dernières de récolter de meilleurs résultats que sur la période d’avant-crise. Une prouesse qu’elles auraient du mal à égaler cette année selon ces experts prenant en compte différents facteurs.

Pour différentes raisons, la Croatie s’est finalement résolue à laisser de côté sa devise pour se tourner vers celle de l’Union européenne. Un changement majeur qui devrait intervenir en janvier de 2023 selon le calendrier fixé par les autorités qui multiplient d’ores et déjà les mesures visant à faciliter la transition.

Maintenant que l’inflation est de retour, la majorité s’attend à un prochain resserrement de la politique monétaire de la BCE qui devrait se manifester à travers la hausse des taux. Une perspective qui ne manquerait pas d’avantager les banques européennes qui y voient également une source d’inquiétude pour différentes raisons.

Voilà un an et des poussières que la nouvelle sur la fusion qui devrait intervenir prochainement entre Société Générale et Crédit du Nord a été diffusé sans que des illustrations concrètes de leur rapprochement se fassent remarquer. Du moins, jusqu’à très récemment quand les deux réseaux ont fait savoir qu’ils se donnaient la main pour donner vie à une première offre commune de prêts.

Dans une note publiée récemment, un cabinet d’étude traite le sujet sur le coût des retraits déplacés pour la saison 2022. Autant dire que les prévisions ne sont pas des plus reluisantes pour les consommateurs étant donné qu’ils pourraient être amenés à faire face à une croissance à deux chiffres.

À part Deutsche Bank, les grandes banques européennes n’ont pas encore publié leur bilan annuel pour la saison 2021 même si elles sont sur le point de le faire. Mais d’après les analystes, nul besoin d’attendre ces publications pour dire que ces dernières n’auront pas à rougir face aux résultats record des géants américains de Wall Street.

En Irlande, deux fédérations bancaires ont récemment rendu public le bilan des plus grandes banques implantées dans le pays. La note permettant de découvrir que le Brexit a servi de tremplin à la place financière irlandaise qui n’a pas attendu longtemps pour profiter des avantages de cette sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne.

Le Dogecoin a fait ses premiers pas dans l’univers de Tesla. Pour s’en convaincre, il suffit de porter un regard sur la décision récente d’Elon Musk de lui accorder un accès limité à Tesla Store. Un premier pas pour cette cryptomonnaie qui espère se faire accepter par davantage d’entreprises dans un proche avenir.

À beaucoup d’égards, le marché des crypto est encore immature aux yeux de tous. Toutefois, la majorité s’accorde à dire que son essor est désormais incontournable. Du moins, pour certaines devises numériques comme le stablecoin qui a beaucoup à revendre pour inciter les banques américaines à y porter un intérêt particulier.

Depuis 2017, le gouvernement tricolore s’est fixé pour objectif de compter 25 licornes françaises en 2025. Mais il faut dire que le cheptel a grossi bien plus vite qu’attendu puisqu’avec l’arrivée récente de Spendesk, ce seuil est d’ores et déjà dépassé notamment, grâce à un levier majeur, la levée de fonds.

Qonto est maintenant mieux armé pour accélérer son développement en Europe dans les meilleures conditions. La raison est simple, de nombreux investisseurs ont récemment accordé leur confiance à cette licorne française qui pouvait compter sur une levée de fonds fructueuse pour réunir le montant nécessaire destiné à servir ses ambitieux desseins.

Depuis quelques jours, les yeux sont rivés sur les néobanques telles que N26 et ING qui n’ont pas arrêté d’attirer les feux des projecteurs pour des raisons liées aux fermetures massives des comptes bancaires de leurs clients y découvrant une décision quelque peu arbitraire. Une situation qui a d’ailleurs suscité l’attention de l’ACPR obligeant les enseignes à y apporter un éclaircissement.

Les cartes de crédit Visa ont obtenu le feu vert pour continuer leur évolution sur le site britannique d’Amazon. C’est l’une des décisions prises par ce géant de l’e-commerce en ces débuts d’année, alors que depuis des mois, l’enseigne a fait preuve de sa détermination à en interdire l’usage dès 19 janvier.

L’engouement récent pour les métavers a décuplé le poids des devises des startups spécialisées dans les jetons non fongibles (NFT). Du moins, sur la période d’exercice de 2021 durant laquelle la valeur de ces NFT a pratiquement explosé en affichant une croissance à trois chiffres pour les principaux NFT du système.

Tous les dix ans, une nouvelle catégorie d’actifs vient transformer le secteur de l’investissement. Sur leurs risques et leur intérêt, les devises cryptographiques, qui se montrent à la fois volatiles mais aussi rentables, partagent. Plus elles suivent les règles des marchés financiers et se popularisent, plus leurs caractéristiques de diversification s’effacent.

En ces débuts d’année, nombreuses sont les entreprises à publier leur bilan annuel pour la saison 2021. Les banques américaines n’échappent pas à cette règle comme pour le cas de JP Morgan qui a ouvert la voie du côté des poids lourds de Wall Street en démontrant pour sa part que, malgré la hausse des coûts, la croissance était bien au rendez-vous.

Marché en pleine ébullition, le paiement numérique a permis à de nombreuses entreprises spécialisées dans ce domaine de connaitre une croissance fulgurante. Ce qui est bien le cas pour la Britannique Checkout qui peut désormais se targuer d’être l’une des fintech les mieux valorisées au monde, grâce à des leviers majeurs.

Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire a récemment fait part d’une nouvelle qui devrait donner le sourire aux épargnants. Principalement ceux rattachés au Livret A qui se présentera sous une forme plus encourageante à partir de février prochain. Du moins, à travers son taux de rendement qui, après celle de 2011, connaîtra une autre croissance.

Pour les uns, la monnaie virtuelle représente l’avenir. Pour les autres, elle constitue une menace. La cryptomonnaie continue de diviser les opinions et malgré des années d’existence, des monnaies numériques comme le bitcoin peinent à s’imposer sur le marché. La reconnaissance du bitcoin comme monnaie officielle par le Salvador devait accélérer son adoption en masse. Sauf que les citoyens du pays restent difficiles à convaincre.

Présente sur le marché français depuis plus de 20 ans, la banque néerlandaise ING a annoncé en décembre dernier la cessation de son activité de banque en ligne dans le pays. Elle commence ainsi à passer en revue son portefeuille clients afin de se séparer de tous ceux qui sont jugés les moins rentables. Toutefois, le groupe bancaire conservera toujours sa banque de financement et d’investissement en France.

Jusqu’ici, N26 a décidé de se concentrer uniquement sur le développement de son activité. La néobanque a tout mis en œuvre pour conquérir des marchés à travers le monde, mais la stratégie n’a pas vraiment eu l’effet escompté. Reconnaissant volontiers son erreur de stratégie, la fintech allemande veut désormais se tourner vers des secteurs plus prometteurs, notamment le trading et surtout la cryptomonnaie.

L’objectif ultime des start-ups est de devenir une licorne, c’est-à-dire une entreprise dont la valeur dépasse le milliard de dollars sans être cotée en bourse. C’est désormais mission accomplie pour Qonto et pas qu’un peu. Non contente d’atteindre le milliard de valorisation, elle s’adjuge par la même occasion le titre de plus grosse licorne française.

Pour les magasins de cryptomonnaies, l’année dernière a modifié la réalité sur le marché. En 2021, les actifs totaux des produits et fonds indiciels cotés en Bourse ont quasiment évolué de cinq fois. Ainsi, ils se sont élevés aux alentours de 15 milliards de dollars. Une conséquence en partie de la bonne performance de l’univers des cryptoactifs.

Un nouveau stablecoin indexé sur le dollar permettra aux utilisateurs de PayPal de payer en cryptomonnaie. C’est du moins, ce que les rumeurs ont laissé croire bien avant l’entreprise qui, à travers Jose Fernandez da Ponte, son vice-président senior des cryptos et des monnaies numériques, a finalement décidé de confirmer l’information.

En Allemagne, un nouveau dirigeant a récemment pris place à la tête de la Bundesbank (Buba). Profitant de son discours de prise de fonction, ce président de la banque centrale allemande a fait part de ses intentions d’œuvrer pour le resserrement de la politique monétaire de la Banque centrale européenne.

En Bourse, l’année en cours s’annonce plus compliquée que 2021 pour les cryptomonnaies. Une situation qui résulterait des augmentations de taux et des valorisations conséquentes, de l’autre côté de l’Atlantique. Pour les 30 principales devises cryptographiques, le début d’année apparaît déjà tourmenté. Elles enregistrent des pertes estimées entre 8 % et 16 %.

Une ouverture s’est présentée à Crédit Agricole et devrait lui permettre de renforcer sa position sur le marché financier italien. Ce, en faisant allusion à la banque en difficulté Banca Carige qui n’attend plus que son sauveteur pour sortir la tête hors de l’eau en notant que ce géant bancaire français n’est pas l’unique candidat à cette course.

BNP Paribas accélère dans ses activités de financement dédié aux PME et aux ETI. C’est l’une des décisions majeures prises par l’établissement en ces débuts d’année dans le cadre de sa stratégie de développement visant à renforcer sa position sur ce marché en séduisant un plus grand nombre d’acteurs dans cette catégorie de clientèle.

L’opération ne devait être officiellement bouclée que dans deux mois, mais les parties concernées ont décidé d’accélérer les négociations et d’officialiser le rachat de Lyxor par Amundi plus tôt que prévu. Cette transaction, qui est la plus importante enregistrée en Europe en 2021, devrait permettre à la filiale de Crédit Agricole de renforcer sa présence sur le marché de la gestion d’actifs.

Aux yeux de certains analystes, la décision de Société Générale de se séparer de Lyxor peut paraitre contradictoire. Mais en y regardant de près, ils se sont rendu compte que cette cession officialisée récemment figure en tête de liste des grandes lignes de sa stratégie visant à accélérer son développement dans la banque privée.

Les cryptomonnaies, et plus particulièrement le bitcoin, continuent de diviser. Cependant, cette divergence d’opinions n’empêche pas, pour l’instant, la monnaie virtuelle de gagner en valeur. L’année dernière, le bitcoin a vu son cours multiplié par trois. La dévaluation reste malgré tout un risque réel et permanent, la monnaie numérique ayant connu une évolution en dents de scie depuis sa création.

Selon l’étude publiée chaque année par l’association Consommation Logement Cadre de Vie (CLCV), les frais bancaires vont augmenter cette année. Elle redoute un impact lourd pour les ménages aux ressources modestes. Pour limiter cette dépense, elle encourage les consommateurs à mettre plusieurs offres en concurrence.

2022 commence plutôt bien pour Crédit Mutuel Alliance Fédérale (CMAF). Pour le dire, il suffit de porter un regard sur le rapprochement effectif depuis le début de l’année et qui devrait permettre au groupe mutualiste de renforcer considérablement son poids. Le fait est qu’un élément de taille a renforcé ses rangs en faisant allusion au Crédit Mutuel Nord Europe (CMNE).

D’après Consommation Logement Cadre de Vie, cette année devrait se distinguer par un alourdissement des prix bancaires. Pour les gros consommateurs, la facturation serait gonflée de seulement 0,27 %. En France métropolitaine, les services coûteraient en moyenne 2,5 % de plus qu’en 2021, prédit en revanche l’association. Pourtant, leur tarif affichait une constance au cours des deux années précédentes.

En Europe et un peu partout dans le monde, force est de constater que par rapport aux autres, les acteurs bancaires ont fait preuve d’une résilience particulière face à la crise sanitaire. Du moins, pour la grande majorité puisque certains d’entre eux ont fait figure d’exceptions comme c’était le cas pour Monzo en 2020.

La Banque centrale chinoise accentue actuellement les efforts pour concevoir son propre yuan dématérialisé. L’Empire du Milieu a déployé en parallèle des versions préliminaires du logiciel de portefeuille digital lié à cette devise. Celles-ci sont disponibles via les stores d’applications destinés aux smartphones. Le pays vise à inciter à l’utilisation du prochain yuan numérique.

Au bord de la faillite, la banque italienne Carige cherche depuis quelque temps l’organisme qui accepterait de devenir son sauveteur. Ce qui pourrait bien être le cas de BPER Banca dans la mesure où le FITD venait à accepter la proposition de cette enseigne bancaire qui a récemment annoncé sa volonté de lui tendre la main.

Dans le secteur bancaire italien, le cours des actions de Carige et de BPER Banca a soudainement fait un saut de 8%. Non pas sans raison selon les analystes

Certaines jeunes entreprises à impact auront la chance de gagner l’équivalent 200 000 euros de prestations dans les trois ans à venir. Ce, en faisant allusion aux structures qui prendront part à un concours baptisé « My Com for Impact » qui débutera dès mars de l’année prochaine après la réception des dossiers de candidature.

Voilà des années que les enseignes américaines dominent les classements des banques d’affaires sur le secteur financier français en ce qui concerne le marché des fusions-acquisitions. Du moins, jusqu’en 2020 puisqu’après une décennie d’absence, les acteurs tricolores ont retrouvé, en 2021, leurs places sur les trois plus hautes marche du podium.

Ces derniers temps, la néobanque allemande N26 n’a pas arrêté d’attirer l’attention avec des nouvelles qui ne sont pas forcément pour jouer en la faveur de sa réputation auprès de sa clientèle. Ce qui fut d’ailleurs le cas quand la chaîne de radio RMC a parlé d’un phénomène rencontré en France sur des fermetures de compte.

Depuis des mois, force est de constater que les banquiers centraux ont eu tendance à garder à un niveau relativement bas leurs taux directeurs. Une époque désormais révolue étant donné qu’aux dernières nouvelles, l’ère du cycle de la croissance a sonné en apportant dans son sillage des changements qui se feront ressentir auprès des banques.

Plus d’une centaine de banquiers centraux ont pris part à la course à la création de devises 2.0. C’est l’une des nouveautés qui marqueront l’histoire du secteur financier au niveau mondial en cette période d’exercice qui vient à peine de commencer. En effet, de nombreuses banques centrales à travers le monde ont décidé d’emboîter les pas des rares qui ont déjà enclenché la vitesse première.

Actuellement, des fraudeurs tentent d’hameçonner les allocataires de l’indemnité inflation, signale l’Urssaf. Pour information, cette pratique consiste à inviter les individus ciblés à transmettre leurs coordonnées bancaires afin d’empocher les 100 euros. Face à cette situation, l’Urssaf a délivré quelques bons réflexes à adopter. Il incite notamment chacun à éviter les domaines d’adresse e-mail étrangers à ceux qu’il utilise.

Sur le Vieux Continent, analystes et acteurs du secteur bancaire, s’accordent à dire que la période d’exercice 2021 peut s’inscrire dans la livre des records jamais enregistrés depuis la crise financière en matière de performance. Et maintenant que 2022 est là, ils estiment qu’il serait plus difficile de réaliser une telle prouesse.