Février 2021

Les tarifs que les banques françaises vont appliquer à partir du 1er février ont été une fois encore scrutés à la loupe par l’association CLCV. À la Réunion, les auteurs de l’enquête notent d’énormes écarts entre les prix imposés aux trois créneaux de consommateurs, mais aussi entre les tarifs pour les services à la carte et les packages.

Le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Lemaire, avait indiqué que les entreprises ayant souscrit à un PGE pourraient finalement bénéficier d’un report de remboursement. Mais le lendemain même de ces déclarations, le président de la Fédération Bancaire Française a donné une interview qui jette un flou sur l’officialisation de ce sursis.

Pour Memo Bank, la période d’exercice de 2021 marque le début d’une ère nouvelle. Celle qui se fera essentiellement remarquer à travers sa détermination à aller de l’avant dans ses projets de développement vers l’Europe en commençant par les grandes villes tricolores en choisissant Lyon comme piste pour faire ses premiers pas.

La banque centrale européenne n’a retiré de la circulation que 460 000 faux billets en 2020. Un chiffre nettement en baisse en comparaison avec 2019, à en croire le régulateur européen. Pour expliquer ce recul, les professionnels du secteur tournent la tête notamment en direction des dispositifs de sécurité dont sont dotés les nouveaux billets ces dernières années.

En 2020, le cabinet d’étude Worldpay a concentré ses enquêtes sur le marché des paiements dans le monde. L’initiative qui a permis à l’organisme de découvrir que la tendance est désormais au paiement mobile gagnant en notoriété auprès des utilisateurs. Une bonne nouvelle pour le système qui a également attiré l’attention des cybercriminels.

Dans le secteur des finances, le début de l’année 2021 est marqué par l’arrivée d’un nouvel acteur sur le marché des néobanques BtoB. Il s’agit de la fintech Sapheer qui propose ses services aux entreprises de toutes tailles, et surtout aux TPE et aux indépendants. L’ouverture d’un compte s’effectue en seulement quelques minutes et les clients ont la possibilité de choisir entre plusieurs offres.

De nouvelles monnaies viendront bientôt rallonger la liste des devises prises en charge par la célèbre carte de paiement. Mais cette fois, il ne s’agira pas de monnaie fiduciaire. En effet, Visa souhaite aujourd’hui intégrer les monnaies virtuelles sur sa plateforme. Plus précisément, l’émetteur de carte de paiement veut offrir à ses utilisateurs la possibilité d’effectuer des transactions à l’aide de cryptomonnaies.

En matière de relation client, Crédit Mutuel peut être fière de sa filiale en ligne. Pour s’en convaincre, il suffit de porter un regard sur les performances de cette dernière dans ce domaine. Ce, en faisant allusion au fait que cette fois encore, elle est sortie gagnante du concours Élu Service Client de l’Année.

Le géant américain JP Morgan a récemment annoncé l’ouverture d’une banque numérique au Royaume-Uni cette année. Le groupe a notamment choisi la marque Chase pour lancer ses services sur ce territoire. Il suit ainsi la stratégie initiée par son rival historique Goldman Sachs en 2018. En effet, ce dernier évolue déjà sur le marché britannique sous forme dématérialisée.

Le remplacement de 4 millions de cartes bancaires en Belgique est une excellente nouvelle pour Visa. L’émetteur de cartes, en partenariat avec BNP Paribas Fortis, Hello bank ! et Fintro, aura pour mission de finaliser ce changement à la fin de cette année. La France est aussi concernée avec Orange Bank.

Une nouvelle série de tests de résistance va être conduite à l’échelle continentale par la Banque centrale européenne et l’ABE (Autorité bancaire européenne) cette année. Ces tests vont leur permettre de déceler la vulnérabilité des établissements bancaires de la zone euro en cas de prolongement de la crise sanitaire.

Alors que le commerce électronique est en plein boom, de nombreux Français en sont exclus, faute de carte bancaire ou de solutions dématérialisées pour le paiement. Désormais, grâce au « Point Cash Service » de Brinks France, les espèces sont conciliables avec achat en ligne dans un simple bureau de tabac.

En ce début d’année, la Fintech Cashbee propose un rendement de 2 % aux nouveaux souscripteurs de son livret d’épargne. Ce taux dépasse largement ceux des livrets bancaires actuels, selon les experts. Au départ, cette offre exceptionnelle aurait dû disparaitre fin janvier. L’entreprise a finalement décidé de prolonger cette promotion jusqu’au 15 février pour améliorer l’impact de l’opération.

Où s’arrêtera l’ascension fulgurante de Nubank ? Ce qui est sûr, c’est que la fintech brésilienne a la confiance de ses investisseurs. Pour preuve, elle a récemment obtenu de leur part 400 millions de dollars afin de développer son catalogue d’offres et de services. L’argent pourrait également servir à renforcer sa présence au Mexique et en Colombie.

Le nombre de clients des acteurs bancaires en ligne, en pleine croissance, est impressionnant. Boursorama Banque en revendique 2,5 millions depuis octobre dernier, et ambitionne de passer à 4 millions, tandis que N26 et ING en compte plus d’un million chacun. Quels sont les atouts de ce type d’établissements ?

Près d’un an après le début de la crise pandémique, les entrepreneurs se sentent totalement dépourvus et seuls face aux difficultés. Restaurateurs, artisans, commerçants… Ils sont aujourd’hui nombreux à exprimer leur désarroi face à la violence de la crise. Ils dénoncent également la mauvaise gestion des aides et des dispositifs censés les soutenir.

Un avenir encore plus radieux s’annonce pour les associations inscrites dans la liste nationale des entreprises de l’ESS (Économie Sociale et Solidaire). Du moins, pour celles qui ont eu le privilège d’être sélectionnées par Boursorama dans le cadre de son engagement en faveur de la finance solidaire à travers le LDDS.

Les résultats d’une étude menée par le Conseil d’analyse économique (CAE), portant sur la situation financière des Français à ce stade de la crise sanitaire, font ressortir deux constats qui paraissent contradictoires, mais qui respectent toutefois une certaine logique. Le chômage (partiel ou total) a significativement rogné les revenus des ménages et pourtant, leur compte en banque se porte bien.

Un spécialiste du secteur a passé au crible les brochures tarifaires de 146 banques françaises. Il est parvenu à la conclusion que les frais bancaires sont repartis à la hausse en 2021 après un recul important en 2019 et une stagnation l’an dernier. Au sortir d’une année difficile marquée par la crise sanitaire, les banques de réseau ont dû revoir leur stratégie pour préserver leur rentabilité.

Depuis 2018, les abonnés anglais et américains de Revolut ont accès à l’offre d’épargne. Une bonne surprise les attend en ce début d’année. Un déploiement de ce service sur les marchés européens serait actuellement à l’étude. Reste à savoir si les épargnants européens seraient prêts à échanger leurs euros contre des dollars.