L’octroi d’un crédit immobilier sera de plus en plus difficile dans l’Hexagone

mini maison pour l'immobilier

Les professionnels de l’immobilier déplorent la frilosité des banques à l’heure actuelle, en ce qui concerne l’accès aux crédits immobiliers. Une restriction, dont la raison première, selon elles, est la pandémie du covid-19. Cependant, les experts ont tenu à faire remarquer que les succursales s’en sont plutôt bien tirées malgré la crise.

Les banques ont décidé de serrer la vis en termes de crédits immobiliers. Si les conditions d’accès à ces prêts étaient encore assez flexibles il y a de cela quelques années, la donne a bien changé aujourd’hui.

Ce changement a été amorcé au mois de décembre 2019, lorsque le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF), présidé par le ministère de l’Économie et des Finances, a imposé aux enseignes bancaires des contraintes sur les conditions d’octroi. Cependant, certaines succursales se montrent encore souples, il convient donc de faire une comparaison banque avant d’entamer les procédures.

Le gouvernement a justifié que cette réforme visait à protéger les banques jugées trop laxistes d’une éventuelle crise. Toutefois, cette mesure a de quoi étonner compte tenu du fait que les établissements bancaires proposent déjà des taux d’intérêt très bas.

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Les nouvelles règlementations imposées par le HCSF

Le HCSF a mis en place de nouvelles règlementations à la fin de l’année 2019 afin d’éviter l’effondrement des banques, et par la même occasion de préserver l’économie, en cas de crise majeure. Et on peut dire qu’il a eu raison, puisque quelques mois plus tard, l’épidémie du covid-19 a déferlé en France, menaçant les fondements mêmes de l’économie. Le bilan aurait pu être tout autre si cette réforme n’avait pas été déployée.

Mael Bernier, un professionnel de l’immobilier a décrypté que :

Avant, les banques étudiaient principalement le « reste à vivre » des emprunteurs pour accepter ou non un dossier. Désormais, elles sélectionnent selon des critères plus stricts.

Mael Bernier.

Le dispositif imposé par l’organisme gouvernemental stipule notamment que le crédit ne doit pas excéder 33 % du taux d’endettement. Ce qui revient à des mensualités équivalant à un tiers des revenus de l’emprunteur tout au plus. L’accès au prêt pourra être toutefois exceptionnellement approuvé si ce taux est de 35 ou 36 %. Ce dispositif est contraignant pour certains particuliers, comme l’explique Mael Bernier :

De fait, de nombreuses personnes se retrouvent exclues de l’accès à la propriété.

Mael Bernier.

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Les personnes aux revenus modestes, exclues de la propriété

Les professionnels du secteur s’étonnent de ces nouvelles mesures au vu des taux d’intérêt relativement bas proposés par les banques. De plus, les anciennes règlementations permettaient aux ménages, avec de revenus modestes, de devenir propriétaires. Cependant, il est à noter que ce dispositif avait pour conséquence un étalement sur une plus grande durée des crédits accordés.

Ce qui pouvait potentiellement être préjudiciable pour les emprunteurs. Ici, le HCSF a ainsi décidé de limiter l’échéance de remboursement, une réforme confirmée par un expert en courtage de crédit immobilier :

Le frein a été mis à vingt-cinq ans. On voyait des dossiers allant jusqu’à vingt-sept. Mais maintenant, même sur vingt ans, les banques sont devenues frileuses.

Une attitude limitant encore plus l’accès aux crédits immobiliers, à moins de s’acquitter d’un coût conséquent. À savoir, aujourd’hui, les enseignes emprunteuses peuvent exiger plus de garanties aux demandeurs de crédits, voire leur demander de disposer d’une épargne. Elles peuvent aussi décider d’accorder ou non un prêt en fonction de la profession des emprunteurs. Alban Lacondemine indique à ce sujet que :

Pour quelqu’un qui travaille dans la restauration, par exemple, même s’il est en poste, ce sera plus difficile.

Alban Lacondemine.

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