Cette année, de nombreux éléments pèsent sur la rentabilité des banques françaises. Des coûts trop élevés et des revenus sous pression limitent entre autres leurs possibilités. Et les évolutions boursières compliquent davantage la situation. Malgré plusieurs mesures d’envergure mises en application, celle-ci ne risque pas de s’améliorer d’ici les prochains mois.
Le Président de la République avait promis de « mettre la pression » sur les banques pour qu’elles lâchent un peu de lest sur les frais d’incidents bancaires. Et c’est chose faite. En vigueur à partir de février prochain, le « Plafond Macron » impose un montant maximum de 25 euros mensuels, une mesure qui vise à préserver principalement la situation financière des clients fragiles. Reste à déterminer précisément qui en seront les réels bénéficiaires.
Un an après l’entrée en vigueur de la DSP2 (Directive européenne sur les services de paiement), l’univers de la finance fait face à de profondes mutations. Open banking, service extra-financiers, consolidation du marché, finance instantanée… La modernisation est au rendez-vous. 2019 s’annonce comme une année de révolution en matière de services bancaires.
Depuis plusieurs années, le torchon brûle entre Arkéa, le groupe mutualiste breton affilié au Crédit Mutuel, et sa maison-mère. Pointant du doigt une réforme de l’organe central qui mettait en péril de nombreux emplois, Arkéa a manifesté son désir d’indépendance et entamé les démarches pour y parvenir. Sauf que le Crédit Mutuel n’a pas l’intention d’accéder à cette requête.
Interrogé par le magazine Que Choisir, un panel de consommateurs abonnés à sa version digitale et à sa newsletter a accordé les notes les plus élevées à ING Direct et Fortuneo pour l’efficacité de leur service client. D’ailleurs, quand il s’agit d’évaluer leur banque principale, les Français semblent majoritairement plus satisfaits enclins à recommander les enseignes en ligne.