Actuellement, le taux directeur de la BCE est à son niveau le plus bas. Il est même récemment passé en dessous de 0 %. Cette baisse est à l’origine des taux bas appliqués aux crédits, mais elle engendre aussi un énorme manque à gagner pour les banques. La facturation des dépôts est une des solutions privilégiées par certains établissements européens pour le combler. Les banques françaises s’apprêtent à suivre le mouvement.
Malgré un résultat d’exploitation en repli à cause de la hausse de ses charges, la banque marocaine CIH Bank peut être satisfaite de son exercice semestriel durant lequel elle a accueilli son millionième client. Outre son carnet d’adresses qui s’enrichit, la banque se félicite également du bon déroulement de sa modernisation ainsi que du succès de ses opérations commerciales.
En raison de la politique de la BCE, de nombreux pays européens estiment qu’il est désormais inévitable de facturer les dépôts, en dépit des réticences et du mécontentement des clients. Pendant ce temps, la France affiche des records en matière de dépôts à vue. Ainsi, cette pratique devient de plus en plus tentante pour les acteurs locaux.
Considéré comme une alternative au livret A jugé par beaucoup peu rentable, le Plan d’épargne en actions est maintenant accessible aux personnes majeures âgées de moins de 25 ans, mais qui dépendent encore du foyer fiscal de leurs parents. Selon l’observateur Charles-Henri d’Auvigny, les établissements bancaires ne seraient pas très enclins à vendre ce type de produits.
Afin de soutenir le développement économique du pays, malgré la complexité du contexte causée par les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine, la Banque centrale chinoise a de nouveau réduit son taux de réserves obligatoires. Cette baisse est effective depuis le 16 septembre et d’autres sont attendues dans les prochains mois.
L’Autorité australienne de réglementation prudentielle (APRA) vient d’attribuer une licence bancaire à un nouvel acteur du marché, Xinja. La néobanque peut désormais exercer ses activités en tant qu’institution de dépôt agréée (ADI) de plein exercice. Elle rejoint trois autres fintechs pour affronter les fameux « quatre grands » du secteur.
Bien que l’application de la DSP2 ait été prévue pour bientôt, les banques européennes ont encore des difficultés à répondre à ses exigences. Le retard vient en particulier de leurs API, qui devraient être développées pour faciliter l’accès aux données clients. Mais selon les Fintech, la plupart ne sont toujours pas opérationnelles, rendant difficile l’accès aux données.
Voulant être reconnue comme étant une « cryptonation » la Suisse prépare le secteur bancaire à accueillir les monnaies virtuelles. Récemment, le gendarme financier qui opère dans le pays a octroyé les premières autorisations à Seba et à Sygnum. Cette dernière souhaite réaliser ses premières activités sur le continent asiatique à travers la gestion d’actifs.
La note des grandes banques d’investissement a été abaissée par l’agence de notation financière Moody’s. Concrètement, cela signifie que les perspectives de rentabilité de ces établissements sont passées de positives à stables, suite aux effets du ralentissement de la croissance mondiale et de la faiblesse notoire des taux d’intérêt. D’ailleurs, les revenus générés par les activités du marché sont en constante régression depuis dix ans, une situation qui contraint les grandes enseignes comme Deutsch Bank, HSBC, Barclays et BNP, à supprimer plusieurs dizaines de milliers d’emplois dans un futur proche (environ 30 000).
Pour de nombreuses entreprises anglaises, une sortie de l’Union européenne sans accord impliquera davantage de démarches administratives, concernant notamment les contrôles à la frontière. Ainsi, les échanges commerciaux avec les pays étrangers risquent de se compliquer. Mais les PME craignent également de ne pas pouvoir disposer de suffisamment de financements pour continuer à exercer leurs activités.
Selon la 15e édition de l’enquête annuelle du syndicat étudiant UNEF, le coût de la vie des étudiants a augmenté de 2,83 %, soit plus du double du taux d’inflation, qui s’élevait à 1,2 % en juin 2019. Pour pouvoir boucler leurs fins de mois, les jeunes Français doivent trouver des pistes pour faire des économies.
Le taux du crédit immobilier se trouve à son plus bas historique en France, à seulement 1,14 %. Chez les banques en ligne, il est même possible de trouver des taux inférieurs à la moyenne. Ceux qui souhaitent devenir propriétaires peuvent ainsi compter sur leur offre. Les banques traditionnelles tentent néanmoins d’égaliser avec des crédits au taux avantageux.
Le 19 juillet dernier, la Brink’s a inauguré son premier distributeur automatique de billets (DAB) sans banque à Locmaria-Plouzané. Le choix de cette commune n’est d’ailleurs pas un hasard. Cette entreprise cherche en effet à maintenir l’utilisation du cash, notamment dans les localités où les utilisateurs ont des difficultés à y accéder.
Souhaitant accompagner les particuliers et les professionnels dans la gestion de leurs avoirs, la Banque centrale américaine mettra en place un nouveau dispositif de paiement en temps réel. C’est ce qu’elle a annoncé dans un rapport exposé le 5 août dernier. Dans un communiqué, elle révèle également que le service permettra de réaliser des transactions urgentes.