Le secteur bancaire s’en sort plutôt bien face à la crise engendrée par la pandémie du covid-19. Une résistance que les établissements financiers doivent en partie aux règlementations imposées suite à la crise de 2008 et du gel des dividendes décrété par la Banque Centrale Européenne. Concernant la dernière réforme, les banques souhaitent aujourd’hui qu’elle soit levée.
En ces temps de crise, une réponse positive à une demande de prêts semble impossible, les banques s’attelant à recouvrir leurs pertes, qui plus est, le risque de non-remboursement affiche une hausse encore jamais vue. Il a été demandé à un professionnel du secteur de donner des précisions quant à la situation actuelle de l’immobilier.
Les agences bancaires dans l’Hexagone figurent parmi la liste des établissements autorisés à ouvrir leur porte lors de ce deuxième confinement. Toutefois, elles devront imposer les mesures sanitaires adéquates et suivre un protocole strict pour endiguer les risques de contaminations au covid-19, tout comme l’ont fait leurs homologues britanniques et espagnols.
Quelques jours après une sortie remarquée du PDG d’Allianz, Ana Botin, patron du groupe Santander, pointe du doigt la nécessité de réformer l’encadrement des entreprises de la tech qui se lancent dans la finance. Elle estime notamment que les règles doivent être les mêmes pour tout le monde, sans défavoriser ni avantager les banques et les Fintech.
Après ING, Deutsche Bank ou encore Société Générale, c’est au tour de la banque néerlandaise ABN Amro d’annoncer qu’elle va aussi procéder à une réduction de ses effectifs. Des suppressions de postes qui résultent bien évidemment des retombées de la crise sanitaire, mais qui sont aussi dues à une érosion de leur rentabilité.