Les restrictions relatives aux dividendes bancaires reconduites pour une période de 3 mois aux États-Unis
Les restrictions relatives aux dividendes bancaires et rachats d’actions sont reconduites pour une période de 3 mois aux États-Unis. Les grandes banques américaines pourront verser des dividendes aux actionnaires et procéder au rachat des actions, seulement le volume des opérations ne devra pas excéder les revenus dégagés au cours de l’exercice antérieur.
La banque centrale américaine a basé sa décision sur les résultats des tests de résistance réalisés sur les plus grandes enseignes bancaires du pays. Le gendarme financier estime ainsi que ces banques pourraient toujours accorder des crédits aux particuliers et aux entreprises, même si la situation économique n’évolue pas selon le scénario retenu et que celle-ci tend à se dégrader.
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Garantir la capacité des banques à prêter aux ménages et aux entreprises
Important En prolongeant les restrictions relatives aux dividendes bancaires jusqu’à fin mars 2021, la FED veut garantir la capacité des banques à prêter aux ménages et aux entreprises. Elle souhaite ainsi préserver le capital des établissements financiers américains et maintenir les ratios sur fonds propres à un niveau supérieur au seuil minimum.
En effet, les résultats des tests de résistance ont permis d’anticiper des pertes supérieures à 600 millions de dollars en cas de progression du taux de chômage (entre 12,5 % et 11 %).
De l’autre côté de l’Atlantique, la Banque centrale européenne a devancé son homologue américain d’une semaine en autorisant les établissements du Vieux Continent à distribuer des dividendes et reprendre leurs programmes de rachats d’actions en fixant des conditions et limites.
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Les grands groupes bancaires se réjouissent de cet assouplissement
Ayant renoncé aux rachats d’actions depuis le début de la crise sanitaire, les grands groupes bancaires américains se réjouissent de cette nouvelle disposition.
Pour sa part, JP Morgan, une des enseignes concernées par les tests de résistance, envisage de procéder au rachat de ses actions (d’une valeur de 30 milliards de dollars) au cours du premier trimestre de l’année prochaine.
Pour ce géant bancaire et ses concurrents (Bank of America et Wells Fargo), les opérations devront se limiter aux montants des revenus dégagés au cours de l’exercice 2020.