Voulant être reconnue comme étant une « cryptonation » la Suisse prépare le secteur bancaire à accueillir les monnaies virtuelles. Récemment, le gendarme financier qui opère dans le pays a octroyé les premières autorisations à Seba et à Sygnum. Cette dernière souhaite réaliser ses premières activités sur le continent asiatique à travers la gestion d’actifs.
À l’inverse des autres jeunes pousses qui proposent des services d’intermédiation financière via la blockchain, certaines Fintech suisses souhaitent se spécialiser dans la gestion des cryptomonnaies avec licence à l’appui.
Il s’agit notamment de Seba, qui est rattachée à l’enseigne bancaire privée Julius Baer et qui envisage de lancer un service au mois d’octobre prochain. La start-up Sygnum en fait également partie, forte de ses partenariats avec des acteurs tels que Deutsche Börse ou Swisscom.
Ces nouveaux arrivants offrent désormais la possibilité de convertir la monnaie nationale en ethers ou en bitcoins. Le transfert de tokens n’est pas non plus en reste.
Si le gouvernement suisse souhaite que ses établissements historiques soient aptes à délivrer de la cryptomonnaie dès novembre prochain, la Fintech Sygnum compte se faire une place sur marché singapourien. Pour ce faire, elle entamera les démarches nécessaires en vue d’obtenir une licence auprès de l’organe de surveillance du secteur.
L’un de ses fondateurs, Gerald Goh, a confié à l’agence américaine Bloomberg que cette étape lui est cruciale pour pouvoir distribuer l’ensemble des services.
En tant que président du Conseil d'administration de la cryptobanque Seba, Andreas Amschwand, lui, note l’intérêt de la licence obtenue auprès de la FINMA, l'autorité fédérale de régulation des activités du secteur. Selon lui :
« La licence bancaire de la FINMA n'est pas seulement une étape importante pour Seba, elle établit une nouvelle norme pour le secteur bancaire dans l'économie de la blockchain et des actifs numériques… La portée de cette décision dépasse l'industrie financière suisse ».
Andreas Amschwand.
Concernant le virement des jetons numériques (ou d’autres solutions de cryptomonnaie), les Fintech devront s’assurer que les transferts ne soient réalisés qu’entre les clients des deux enseignes. C’est ce qu’exige la FINMA. Les clients pourront choisir l’une ou l’autre des start-up après avoir éventuellement dressé un comparatif banque. L’autorité de surveillance explique :
« Les institutions supervisées par la FINMA ne sont pas autorisées à recevoir des tokens de clients d'autres institutions ou d'en envoyer à leurs clients… Cette règle s'applique tant que l'information sur l'émetteur et le récepteur ne peut être transmise de façon fiable dans le système de paiement ».
La FINMA tient aussi à ce que les transactions réalisées respectent la réglementation en vigueur, sachant que les cryptobanques se basent sur la technologie blockchain. Elle explique :
« Les modèles économiques fondés sur la blockchain ne peuvent pas être autorisés à contourner le cadre réglementaire actuel... Cela s'applique en particulier aux règles de lutte anti-blanchiment et de financement du terrorisme, où l'anonymat propre à la technologie blockchain présente des risques accrus ».
Andreas Amschwand.
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