Il n’y a pas si longtemps, les établissements bancaires faisaient la promotion des alternatives au paiement par espèce. Avec la crise sanitaire qui obligeait les citoyens à respecter les mesures de distanciation sociale, ces solutions ont été adoptées tant bien que mal. Mais personne n’avait présagé que ce recours aux moyens de règlement dématérialisés aurait fini par desservir l’économie. C’est pourtant le cas aux États-Unis où les établissements financiers se heurtent à une pénurie de monnaies fiduciaires.
Malgré la pandémie sanitaire et l’incertitude économique, la banque d’investissement BNP Paribas a réussi à en tirer profit et a réalisé une excellente performance en termes de revenus. Face aux besoins croissants des entreprises en cette période, le groupe français a su réagir et a pris des risques inconsidérés, mais qui se sont révélés payants.
Les banques 2.0 se définissent comme une alternative bancaire. Le fait est qu’elles ne possèdent pas de succursale physique laissant penser qu’elles étaient à l’abri des crises économiques auxquelles les enseignes classiques étaient exposées. Force est de constater que ces banques numériques ont dû avoir recours à des levées de fonds pour éviter la faillite.
Le président du directoire de Commerzbank, le deuxième plus important établissement bancaire allemand, Martin Zielke a présenté sa démission le vendredi 3 juillet. Motivé par sa divergence de points de vue avec l’actionnaire américain Cerberus, ce désengagement va prendre effet avant le 31 décembre 2020. En parallèle, Stefan Schmittmann, président du conseil de surveillance, va également quitter son poste dès le début du mois d’août prochain.
Dans l’Hexagone, les banques figurent en tête de liste des secteurs d’activité à faire preuve de solidité financière face aux conséquences de la crise. Ce qui est loin d’être le cas pour leurs clients qui à travers leur fragilité, les exposent désormais à des risques portés principalement par les impayés et les faillites.