La crise sanitaire a renforcé la détermination des banques suisses à jouer leur rôle de levier de l’économie helvète
La crise sanitaire a renforcé la détermination des banques suisses à jouer leur rôle de levier de l’économie helvète. C’est l’une des enseignements que l’on pourrait tirer du rapport récemment publié par l’ASB. Ce document qui a mis en exergue les différents indicateurs permettant de penser à un aboutissement aussi encourageant.
En procédant à une comparaison banque, l’Association suisse des banquiers (ABS) s’est donné pour mission de mesurer l’évolution du secteur bancaire helvétique sur la période de 2019 au premier semestre de 2020.
L’occasion qui a permis à l’ASB de découvrir que la crise engendrée par l’épidémie du coronavirus n’a pas été un frein pour les professionnels du domaine dans l’accomplissement de leur rôle principal en tant que pilier majeur de l’économie helvète.
La dernière édition du baromètre bancaire de cet organisme le prouve en mettant en avant la détermination de ces derniers de mener à bien leur mission, malgré une saison 2019 plutôt difficile.
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La saison 2019 n’a pas été des plus reluisantes
En portant un regard sur le rapport de l’ASB, l’on peut se rendre compte que la saison 2019 n’a pas été des plus reluisantes pour les banques suisses si ce n’est que de tenir en compte de différents indicateurs comme :
- La disparition de 2 établissements bancaires ramenant à 246 le nombre de banques encore actives sur le territoire à fin décembre 2019 ;
- L’effondrement des résultats nets agrégés passant de 11,5 milliards en 2018 à 0,8 milliard de francs suisses ;
- La croissance des pertes annuelles s’élevant à 12,3 milliards contre 3 milliard en 2018 ;
- La baisse de 1,2% du niveau des emplois à temps plein.
Soit, autant d’indices pointant dans le sens négatif pour les acteurs financiers du pays qui ont cependant récolté un bilan total plus ou moins encourageant en affichant une croissance de 2,9% à 3317,6 milliards de francs. Un accroissement s’élevant à :
- 14% à 7893,4 milliards de francs suisses pour les actifs sous gestion, dont 1213,8 milliards d'encours de crédit (+3,3%) ;
- 4,5% atteignant 23,2 milliards pour les bénéfices bruts cumulés.
Les banques suisses plus déterminées que jamais
En prenant en compte les différents indicateurs pointant dans le sens négatif enregistré en 2019, l’on serait tenté de penser que les banques suisses auraient du mal à jouer au mieux leur rôle principal en 2020 face à la crise. Mais, il faut dire que c’est loin d’être le cas puisque tout indique que ces dernières sont plus déterminées que jamais à remplir leur mission et permettre aux analystes d’ASB de conclure que :
La pandémie de Covid-19 n'a pas affecté l'approvisionnement des entreprises en liquidités. Les banques suisses ont continué de jouer leur rôle au sein de l'économie helvétique.
Pour étayer ces dires, l’enseigne a mis en en avant les indicateurs pointant dans ce sens sur la période janvier à mai 2020 en commençant par les créances hypothécaires affichant une croissance de 1,3% et l'activité sur le marché des capitaux qui a doublé de volume porté essentiellement par :
- Les émissions d'obligations atteignant la barre des 20,4 milliards de francs ;
- Les prélèvements nets s’élevant à 13,9 milliards de francs.
Deux belles prouesses avec lesquels s’ajoutent la tendance haussière enregistrée au niveau de l’emploi ou encore l’accroissement de 9,1% et de 3,6% des engagements envers les banques et des fonds propres qui ne signifie qu’une chose selon les analystes d’ASB soulignant que :
Cela laisse à penser que les banques accroissent leurs provisions pour mieux se préparer aux conséquences éventuelles.