De grandes enseignes bancaires contribuent à la restructuration de la dette argentine
Après l’annonce officielle de la restructuration de sa dette publique, le gouvernement argentin s’est tout de suite mis au travail. Le ministère de l’Économie a ainsi fait appel aux grandes enseignes bancaires européennes et américaines pour l’accompagner dans cette démarche. Parmi ceux qui ont répondu favorablement à la sollicitation de l’État, trois établissements ont été sélectionnés. Le pays bénéficiera ainsi de l’assistance de HSBC, Bank of America et de Lazard durant tout le processus.
Des créanciers privés et des institutions financières internationales sollicités
La dette publique de l’Argentine représente actuellement 90 % de son PIB et se chiffre à 311 milliards de dollars.
Important L’objectif de Buenos Aires est d’en renégocier un peu plus de la moitié (55 %) auprès des créanciers privés et des institutions financières internationales.
Si les créances détenues par les obligataires privés s’élèvent à 121,9 milliards de dollars (35 % du PIB), le montant des prêts ayant été souscrits auprès des bailleurs de fonds multilatéraux atteint les 72,6 milliards de dollars (21 % du PIB), dont 44 milliards contractés auprès du FMI.
Les banques HSBC et Bank of America vont ainsi épauler le gouvernement dans cette démarche, tandis que Lazard va assurer le rôle de conseiller financier.
Selon certaines sources,
La sélection de ces enseignes bancaires a été faite suivant quelques critères comme la réactivité et une vision objective de la politique économique.
Ainsi, comme tous ceux qui souhaitent renégocier leurs prêts, l’Argentine a dû recourir à un comparateur banque.
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Les négociations avec le FMI s’avèrent complexes
Les discussions menées actuellement par le gouvernement argentin avec le FMI portent sur le report des échéances de remboursement de la dette de 44 milliards contractée par l’ancien président Mauricio Macri en 2018.
Important À première vue, bien que le fonds monétaire ait reconnu que la dette du pays n’est pas soutenable, les négociations s’avèrent complexes.
En tout cas, Alberto Fernandez a déclaré que
Pour pouvoir rembourser ses dettes, l’Argentine doit tout d’abord relancer sa croissance économique.
Alberto Fernandez.