Place des halles à Niort : les habitants déplorent la disparition progressive des banques
Il n’y a pas si longtemps, la place des Halles à Niort abritait encore trois agences bancaires. Aujourd’hui, une seule continue de faire de la résistance, au plus grand désarroi des habitants. Désormais, Crédit Agricole opère en solitaire dans ce quartier pourtant très prisé et le seul distributeur automatique en état de marche n’a plus une seule minute de tranquillité.
Le distributeur automatique de billets a-t-il encore de l’avenir ?
S’il n’en tenait qu’aux usagers, les DAB seraient encore promis à un bel avenir. Mais pour les établissements bancaires, ces dispositifs constituent désormais une épine qu’ils souhaiteraient bien ôter de leur pied.
Important Déjà, il y a le prix. Un distributeur coûte en moyenne 50 000 euros. Ensuite, il faut rajouter les frais d’entretien et d’exploitation, faisant que le matériel commence à coûter beaucoup plus qu’il ne rapporte à son propriétaire.
Pourtant, les usagers restent très attachés à ces automates. Plus précisément, ils plébiscitent toujours l’usage de l’argent liquide, malgré l’avènement des nouveaux modes de paiement. La carte bancaire compte bien quelques adeptes, mais le problème est que trop peu de commerçants niortais sont équipés du terminal requis (Terminal de Paiement Electronique).
Je compare les offres bancaires
Pourquoi ces fermetures ?
Les Niortais ne comprennent pas ce qui pousse les agences à fermer une à une leur porte. User de l’outil comparateur de banque à la place des Halles à Niort est désormais un non-sens puisqu’après BNP Paribas qui a mis la clé sous la porte à la fin de l’année 2019, c’est la Banque Populaire qui a fait de même à la mi-janvier. Les habitants se demandent quand le dernier, à savoir Crédit Agricole, pliera bagage à son tour.
Mais cette vague de fermeture d’agences ne touche pas que Niort. Dernièrement, c’est un phénomène qui ne cesse de prendre de l’ampleur en France.
Le manque de rentabilité due à la concurrence accrue des banques en ligne et des néobanques ainsi que la politique des taux bas, imposée par la Banque Centrale Européenne, obligent les banques traditionnelles à adopter des mesures drastiques et expéditives, au détriment parfois des usagers.