Depuis l’apparition des banques en ligne et autres néobanques ainsi que leur stratégie de développement très agressive, les observateurs financiers se demandent jusqu’à quand les banques de détail vont pouvoir tenir la cadence. Aux termes de plusieurs sondages, il apparaît aujourd’hui que la fin des banques de réseau n’est pas encore pour tout de suite.
En utilisant un comparatif banque, ce serait sans grande surprise de voir apparaître dans les premiers rangs les banques « Nouvelle Génération », connues pour leurs services innovants et leurs tarifs réduits.
Pour autant, ces nouveaux acteurs ne sont pas encore les maîtres du marché. D’après un sondage mené par Colombus Consulting (en collaboration avec Opinion way),
93 % des Français restent fidèles aux établissements traditionnels et en font leur banque principale.
Les banques digitales sont plus souvent utilisées comme banques secondaires, plus utiles dans les opérations de paiement.
Le paradoxe des néobanques et des banques en ligne est qu’elles gagnent en popularité, du moins au niveau de la visibilité pure, mais que le nombre de leurs clients tarde à exploser. Beaucoup plébiscitent leur business plan axé sur le digital et la technologie, mais très peu franchissent le pas de signer.
De ce fait, les néobanques peinent à devenir rentables. Les seules qui arrivent à tenir la tête hors de l’eau sont Revolut, N26 et, accessoirement, Nickel.
Orange Bank est la parfaite illustration du paradoxe susmentionné.
L’enquête révèle que
79 % des sondés savaient que le géant de la télécommunication possédait une branche bancaire, mais le nombre d’adhérents reste faible.
Concernant les banques en ligne, les meilleurs élèves sont, à ce jour, Boursorama Bank (et ses 2 millions de clients), ING et Hello Bank. Pour en revenir aux banques de détail, elles peuvent encore aborder l’avenir de manière sereine.
Important En effet, les clients continuent d’affluer, séduits non seulement par la richesse des catalogues, mais aussi par le service clientèle, les conseils et les accompagnements qu’elles prodiguent.
Sur ce marché, le Crédit Agricole, la Banque Postale et la Caisse d’Épargne règnent en maître.
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