L’Italie fait un pas vers l’accord de principe sur le lancement éventuel de l'euro numérique
L’Italie fait un pas vers l’accord de principe sur le lancement éventuel de l'euro numérique. Il s’agit là des points culminants de la décision prise par l’ABI (Associazione Bancaria Italiana), cette association bancaire italienne qui a récemment donné son approbation à ce programme européen favorisant la CBDC (Central bank digital currency).
La Banque de France a antérieurement déclaré que ses tests sur l’utilisation de l’euro numérique sur une chaîne de blocs ont été couronnés de succès, grâce à un partenariat avec Société Générale Forge. À travers un comparateur de banque, l’on constate d’ailleurs que cette déclaration du 14 mai dernier fait de cet organisme, l’une des institutions bancaires européennes à figurer en tête de liste de celles accordant de l’importance à l’ambition de la BCE à mettre sur pied une CBDC, cette forme digitale de la monnaie fiduciaire pour l’Europe.
Et aux dernières nouvelles, les opérateurs financiers italiens aussi sont désormais de la partie, grâce à l’approbation de l'Association bancaire italienne (ABI) découvrant en ce programme de nombreux avantages.
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Les banques italiennes sont désormais de la partie
Après la France, c’est maintenant au tour de l’Italie de faire un pas dans le programme de la BCE pour la mise en place d’une monnaie numérique pour les banques centrales de l’Europe. Ce, grâce à l’Associazione Bancaria Italiana qui, à travers ses quelque 707 membres, a manifestement démontré sa position concernant la CBDC en lui donnant son accord, alors que les discussions se poursuivent encore sur ce sujet auprès de nombreuses nations de l’UE.
Dans cette optique, l’ABI a d’ailleurs précisé dans une note que :
Une CBDC européenne destinée au public pourrait représenter une évolution de la monnaie fiduciaire. Les banques sont destinées à participer au changement apporté par une innovation importante telle que les pièces numériques.
Et d’ajouter que :
En raison du rôle que doit jouer la BCE, une CBDC serait l'instrument qui concilie le besoin d'innovation et l'interopérabilité avec le monde analogique.
Ainsi, tout indique que cette décision de l’association professionnelle des banques italiennes donne preuve de ses ambitions à poursuivre le déploiement de son projet pilote Spunta reposant sur la technologie de registre distribué (DLT) en précisant que :
L'ABI a mis en place un groupe de travail l'année dernière dont l’objectif est d'explorer l'application des pièces numériques et des cryptoactifs.
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Motivée par différents facteurs
Il va sans dire que le choix de l’ABI à approuver la mise en place de l’euro numérique auprès des banques centrales n’est pas le fruit du hasard puisqu’à travers sa déclaration, elle a clairement démontré les différentes raisons motivant ce choix. Dans ce sens, l’Association a d’ailleurs précisé qu’elle a approuvé dix critères de l’accord de principe du lancement de ce programme en soulignant l’importance de leur rôle dans le système qui se résume en quelques points :
- Un outil garantissant la stabilité monétaire et le plein respect du cadre réglementaire européen ;
- Un mécanisme assurant respect des normes les plus élevées de conformité réglementaire, de sécurité et de supervision.
En outre, l’organisme a mis en exergue le fait que :
La monnaie numérique programmable représente une innovation dans le domaine financier capable de révolutionner profondément l'argent et les transactions.
Un autre atout qui, selon elle, peut impacter d’une façon positive l'efficacité des processus d'exploitation et de gestion en énumérant d’autres avantages que l’Europe pourrait tirer de la CBDC. Entre autres :
- Le règlement des transactions transfrontalières entre pairs ;
- La réduction des taux d'intérêt ;
- La facilité des transactions de machine à machine.
Soit, autant de raisons l’incitant à déclarer dans une note :
L'importance de consacrer attention et énergie à développer, rapidement et avec la collaboration de tous les acteurs de l'écosystème, des outils utiles avant tout pour le développement de la zone euro.