Open banking : des services mieux adaptés aux attentes des clients
Décrié par plusieurs banques qui y voient un risque majeur de fuites de données, l’open banking se met petit à petit en place. Malgré leurs réticences, cette technologie contribuera pourtant au décloisonnement du secteur. Les grands gagnants seront alors les consommateurs qui pourront bénéficier d’un service plus adapté à leurs attentes, et aussi profiter d’une expérience améliorée.
Une petite révolution dans le secteur bancaire
Avec l’avènement de l’open banking, les services extra-bancaires ne se limiteront plus au seul comparatif de banque, mais s’étendra à d’autres applications. En clair, par l’intermédiaire d’une interface de programmation, l’API, les nouveaux acteurs comme les fintech et les néobanques peuvent se baser sur les données clients pour offrir un service de gestion personnalisé. La dématérialisation participe par ailleurs à la baisse des coûts des services.
Avec leur accord, les clients peuvent souscrire à des packages qui seront accompagnés de services extra-bancaires, par exemple des offres promotionnelles personnalisées auprès de magasins partenaires. Ces offres prendront en compte les habitudes d’achat de la personne ainsi que sa capacité financière.
Certaines entreprises proposent également une comptabilité instantanée pour les particuliers et les professionnels pour une gestion sans peine des justificatifs d’achat.
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Open banking : un atout non négligeable pour les banques traditionnelles
Tandis que certains établissements traditionnels se sont contentés de fustiger l’open banking et ont accumulé des retards dans leur virage numérique, d’autres y ont vu une opportunité d’étendre leurs services.
Ainsi, la Société Générale a signé un partenariat avec la fintech Yelloan pour offrir aux clients un assistant virtuel qui les accompagne tout au long du processus de souscription du crédit. ING+ Deals permet aux clients d’obtenir des réductions auprès de sites partenaires.
Il faut néanmoins admettre que le secteur bancaire français est à la traîne dans l’open banking.
Important Les banques et fintechs françaises semblent tergiverser, alors que la directive européenne DSP2 a rendu obligatoire l’open banking depuis le 14 septembre 2019.
La mise en oeuvre de l’authentification forte, exigence sine qua non de la sécurité des données, tarde à se mettre en place ; les banques et les fintechs se renvoyant mutuellement la responsabilité de ce retard.