Le gouvernement en appelle encore à la bonne volonté des banques
Le mouvement des Gilets jaunes semble encore loin de connaître son épilogue. Cependant, il a déjà occasionné bien des dégâts remarquables en France, aussi bien sur le plan matériel qu’au niveau économique. Les impacts sont nettement plus ressentis du côté des commerçants. Pour leur venir en aide, le gouvernement sollicite encore une fois les banques. Cette fois, il est question d’exonération.
Après le gel, le renoncement aux frais bancaires
Pour apaiser les tensions, le gouvernement avait appelé les banques à geler leurs tarifs pour l’année 2019. Ces dernières ont tenu parole et le comparatif de frais bancaires a montré que les barèmes n'ont pas beaucoup évolué tout au long de l’année.
Aucun décret n’a été publié pour ratifier cette mesure à laquelle les établissements financiers se sont pliés de bon gré. Pour ce nouvel effort demandé aux banques, le gouvernement souhaite procéder de la même façon. Elles sont donc libres d’accéder ou non à la requête.
Important Cette fois, l’État attend des banques qu’elles renoncent aux agios sur les comptes des commerçants, lesquels sont aujourd’hui nombreux à être au bord de la faillite.
La secrétaire d'État Agnès Pannier-Runacher a émis un appel en direction des consommateurs, leur demandant de se tourner plus vers les petits commerçants lors de leurs courses pour les fêtes de fin d’année. Cette période est en effet essentielle pour le chiffre d’affaires de ces derniers.
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Bien, mais peut mieux faire !
L’initiative du gouvernement est saluée par les différentes instances, mais beaucoup pensent qu’elle reste insuffisante.
Anne Hidalgo, par exemple, se bat pour que les commerçants lésés au cours des nombreux heurts soient convenablement indemnisés. La Mairie de Paris, pour sa part, a déjà fait un geste en faveur des commerçants parisiens en supprimant les droits de terrasse et d’étalage.
Pour en revenir aux banques, comme il ne s’agit pas de contrainte, mais d’une simple requête, beaucoup risquent de ne pas y accéder, étant elles-mêmes victimes de la crise qui s’est installée depuis plus d’un an maintenant. Sans parler du contexte économique qui n’a pas été en leur faveur et qui a grandement rogné leurs revenus.