A quoi s’attendre en 2020 dans la gestion des frais bancaires ?
Face à la crise des Gilets jaunes, le président de la République avait obtenu des banques l’engagement de geler les frais bancaires jusqu’à la fin de l’année. Cette date butoir arrive bientôt et les établissements sont déjà à pied d’œuvre pour revoir leurs tarifs à la hausse. Bonne nouvelle pour les clients, quelques baisses sont également au programme.
Une baisse des prix pour certains produits bancaires
Pour l’année prochaine, la tendance sera à la hausse pour les frais bancaires, ce qui parait d’ailleurs inéluctable. En effet, les banques, qui ont grandement souffert de la politique des taux bas et qui, en plus, ont dû geler leurs barèmes cette année, vont forcément chercher à améliorer leur rentabilité.
Malheureusement pour les clients, cette quête de rentabilité passera, entre autres, par une grille tarifaire plus contraignante. Un bref comparatif des frais bancaires permettra de vite s’en rendre compte. Les observateurs tablent sur une progression générale des tarifs, de l’ordre de +0,3 %.
Toutefois, les banques devront garder à l’esprit que la concurrence dans leur secteur demeurera intense et qu’il leur faudra faire des efforts sur les produits financiers les plus vendeurs. Pour rester compétitifs, les établissements vont devoir concéder quelques baisses de tarifs.
« Très apprécié des clients, le service d’alerte via messages téléphoniques verra son tarif annuel moyen minoré de 1,50 euro, »
selon les estimations d’un professionnel du secteur.
Les utilisateurs de MasterCard auront le sourire
Important Les titulaires d’une carte MasterCard haut de gamme auront la bonne surprise de voir le coût de celle-ci diminuer. En fonction du type de carte, la baisse peut être de l’ordre de 60 centimes d’euros ou d’un euro et 20 centimes.
Pour ce qui est de la MasterCard classique, nuance est faite entre les utilisateurs de cartes à débit immédiat et ceux préférant le débit différé. Les premiers vont constater une augmentation de +1,7 % sur leur cotisation annuelle, tandis que les seconds seront gratifiés d’une réduction de tarif de l’ordre de 10 centimes d’euros.
