ING va fermer une quarantaine de leurs agences, faute de visiteurs réguliers
C’était dans l’air depuis quelques semaines, c’est désormais officiel. 40 agences de l’ING vont fermer leurs portes d’ici peu, mettant au chômage une centaine d’employés. La faute, il va sans dire, à la crise sanitaire et à la digitalisation progressive des banques. Il semble désormais primordial que les établissements financiers se mettent à l’ère du numérique s’ils veulent survivre.
À l’ère du numérique, il est important de se demander : quelle banque choisir ? C’est une question essentielle que se posent de nombreux sociétaires, et ça, la banque néerlandaise ING l’a appris à ses dépens.
L’ING a dressé le bilan : de moins en moins de particuliers se rendent en agence. Et pour cause, la plupart des opérations bancaires que ces derniers souhaitent y réaliser, ils peuvent désormais le faire via leur application mobile. Ils ont aussi la possibilité de recourir au service client s’ils veulent obtenir de l’aide. Ruud van Dusschoten, le PDG d’ING Pays-Bas, a d’ailleurs affirmé que certaines des agences de la société n’enregistraient plus que deux à trois clients par heure à cause de ces applications.
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Un processus de numérisation inarrêtable
ING comptait encore 280 bureaux opérationnels il y a de cela dix ans, et plus 500 points de services installés dans des centres commerciaux. Mais les visiteurs se font de plus en plus rares. Les responsables ne voient donc plus l’utilité à continuer d’ouvrir certains locaux qui constituent tout de même une part non négligeable des charges de la société. Des dépenses qui sont pourtant jugées superflues.
L’enseigne bancaire a toutefois tenu à rassurer les salariés concernés par ces fermetures, en leur proposant de se recycler à un nouveau poste après avoir suivi la formation adéquate. Cependant, cette garantie ne s’étend pas à tous les employés, les moins chanceux étant alors priés de se trouver un nouveau travail.
Et le nombre de personnes laissées au chômage devrait continuer à augmenter, car l’établissement financier prévoit de fermer graduellement les 128 agences locales restantes au cours des prochaines années.
Le cas de l’ING peut être considéré comme une généralité. Les succursales bancaires sont, en effet, de plus en plus désertées à cause des applications mobiles et de la concurrence des néobanques. Certains observateurs s’accordent d’ailleurs à dire que les banques 2.0 devraient prendre de l’ampleur, au détriment des enseignes physiques traditionnelles.
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Se mettre à l’ère du numérique ?
La crise sanitaire semble avoir été le fer-de-lance des banques numériques, confinés chez eux, les particuliers ont pu explorer l’univers des banques en ligne et des néobanques. Si les enseignes classiques souhaitent continuer de subsister, il parait primordial qu’ils abordent au plus vite le virage technologique.
Mais certains professionnels du secteur ne partagent pas cette opinion, ces derniers ont décidé d’adopter une toute autre stratégie, à l’image de la banque Nickel. Cet acteur du marché bancaire a décidé de maintenir sa confiance aux buralistes et mise sur un réseau physique qui propose un meilleur accompagnement de sa clientèle. De plus, l’avantage de ce réseau est qu’il offre aux particuliers la possibilité de déposer de l’argent liquide et des chèques. Un service dont ne peuvent se targuer les banques 2.0.
La Caisse d’Épargne Bretagne Pays de Loire (CEPBL) a aussi son idée sur la question, cette caisse régionale a, quant à elle, décidé de s’associer à des banquiers indépendants. Ce, afin que ces derniers deviennent leurs mandataires exclusifs. Ici, ces gestionnaires prendraient en charge certains frais de l’agence en échange d’une prime sur les produits bancaires vendus, c’est du donnant-donnant. Cette nouvelle organisation s’inspire du modèle financier belge, mais elle est encore en attente de validation par l’ACPR.