Les banques craignent une vague d’impayés sur les crédits

impayés de factures

Les assureurs et les banques accusent une baisse de leurs chiffre d’affaires, faisant ainsi plus planer le doute sur la situation économique. Les professionnels du secteur redoutent d’ailleurs une vague d’impayés sur les crédits. Face à de tel phénomène et pour dissiper cette appréhension naissante, l’ACPR a décidé de mener son enquête.

Malgré la pandémie du covid-19, les banques et les assurances s’en sortent plutôt bien si l’on se fie à leurs derniers chiffres d’affaire. En effet, durant le premier semestre 2020, les succursales françaises ont enregistré un produit net bancaire (PNB) de 70,9 milliards d’euros, comme on peut le voir sur les sites de comparaison des banques.

Certes, ce chiffre est inférieur à celui de 2019 sur la même période où un PNB à hauteur de 74 milliards d’euros a été estimé, mais compte tenu de la conjoncture actuelle, cette diminution s’avère minime.

Toujours est-il que les régulateurs du secteur n’ont pu cacher leur appréhension quant à ce bilan qu’ils qualifient de fragile.

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Une peur justifiée ?

L’Autorité de contrôle prudentiel et de régulation (ACPR) a mené une enquête dans le cadre d’une évaluation de la situation économique en France. En dépit de cette baisse négligeable du PNB, le régulateur français estime que la situation a de quoi inquiéter, soulignant ainsi la diminution des revenus qui touche la quasi-totalité des branches bancaires et la chute des collectes en assurance-vie. Sur le long terme, ces phénomènes peuvent être préjudiciables à l’économie française et freiner le plan de relance. D’ailleurs, le gouvernement avait déjà indiqué que les dépôts sur le livret A constituent la clé pour relancer l’économie.

L’étude de l’ACPR révèle aussi que les banques de détail ont été les plus impactées par la crise sanitaire. La faute notamment à la diminution des commissions et des taux faibles, ne leur laissant que très peu de marges à la revente.

L’avènement de cette pandémie du coronavirus s’est aussi accompagné d’une incertitude économique et d’une crise financière. De nombreux emprunteurs se sont retrouvés dans l’incapacité de rembourser leurs prêts. Les professionnels du secteur prévoyaient d’ailleurs une vague d’impayés et s’inquiétaient que la situation n’incite certaines personnes à s’adonner à des arnaques sur les crédits.

L’ACPR a également mené son enquête sur le sujet, son secrétaire général, Dominique Laboureix, ayant indiqué qu’il n’y a pas pour le moment d’explosion des créances douteuses. Il rajoute également que la vague d’impayée prédits par certains professionnels du secteur ne s’est pas encore abattue sur la France.

Patienter un peu pour être mieux fixé

Les créances douteuses restent néanmoins une problématique à laquelle sont confrontées les banques. L’ACPR rapporte d’ailleurs un léger rebond des défauts de paiements. Un phénomène touchant particulièrement les transports, l’enseignement et l’industrie extractive. Quant aux particuliers, les cas de créances douteuses restent stables pour le moment.

Cependant, il est encore trop tôt pour juger de la situation selon le régulateur français qui rappelle que les échéances de remboursements sur les prêts accordés jusqu’à fin septembre ont été reportés. C’est seulement une fois ce délai dépassé que les banques pourront se faire une véritable idée sur les créances douteuses et voir si leurs sociétaires s’acquitteraient normalement de leurs mensualités ou pas.

Quant aux organismes d’assurance, il faudra aussi attendre que les incertitudes économiques se dissipent pour évaluer la situation. Comme le notent les professionnels du secteur, en temps de crise, les particuliers préfèrent se constituer une réserve financière et délaissent ainsi les contrats de couverture.

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