La restriction d’activité, voire sa suspension, due aux mesures de confinement est loin d’arranger la trésorerie des entreprises de proximité. Certes, l’État ne va pas rester les bras croisés, mais il convient quand même d’insister sur la gravité de la situation, notamment pour les sociétés les plus fragiles. Ce qui revient à solliciter le soutien des établissements bancaires.
La virulence et la vitesse de contagion du Covid-19 ont poussé les gouvernements du monde à prendre des mesures drastiques pour protéger leur nation respective. Mise à part la fermeture des frontières, les déplacements et contacts sur le territoire national ont été aussi limités, d’où l’application du confinement.
Force est pourtant de constater que les petites entreprises, notamment les restaurants et les commerces fermés par décret préfectoral, ont du mal à s’en sortir. Et elles sont en nombre en France, à plus d’un demi-million, à s’inquiéter actuellement pour leur trésorerie.
Une appréhension que les solutions gouvernementales de soutien massives ne réussissent à temporiser. À moins de se voir octroyer une aide rapide et substantielle de la part des banques, qui serait alors possible de visionner via un comparatif banque pro.
La crise sanitaire provoquée par l’épidémie de Coronavirus est particulièrement désavantageuse pour les entreprises de petite envergure. En effet, ils seraient aux alentours de 560 000 TPE à avoir été contraintes de fermer boutique suite à l’état d’urgence, dont la plupart sont des commerces non alimentaires.
Tandis que certaines, un peu plus chanceuses, ont pu maintenir leur activité sauf que celle-ci s’avère très diminuée à cause du confinement.
Ayant à cœur le bon fonctionnement de ces entreprises, le gouvernement se doit de leur proposer une solution : une garantie d'État qui s’élèverait à hauteur de 300 milliards d'euros sur les nouveaux crédits accordés en leur faveur par les établissements bancaires. Au ministre des Finances, Bruno Le Maire, d’ailleurs de souligner :
Je compte sur toutes les banques pour jouer le jeu.
Bruno Le Maire.
À l’heure actuelle, l’on peut dire que la finalisation des derniers détails est déjà en cours, avec une probabilité de mise en œuvre le plus tôt possible :
À savoir, c’est la Bpifrance qui se charge de la centralisation des demandes de crédit et de son approbation même si son octroi revient aux banques. À Frédéric Oudéa, président de la Fédération bancaire française (FBF) et également DG de Société Générale toutefois de temporiser :
Il faudra automatiser au maximum les procédures, mais je ne vous cache pas que si c'est la ruée dès lundi, il faudra être patient, sachant que nous traiterons les cas les plus urgents en priorité.
Frédéric Oudéa.
Il n’est plus à redire que la situation actuelle suscite les inquiétudes. Le dirigeant de l’U2P (Union des entreprises de proximité), Alain Griset, ne cache d’ailleurs pas son souci pour la trésorerie des TPE. D’autant que le manque est des plus évident, si l’on considère l’inexistence de revenus des membres de l’institution. D’après lui :
Il y a urgence à les aider. Les mesures annoncées sont bonnes, mais elles risquent de tarder à être appliquées, au risque de mettre en péril les entreprises les plus fragiles.
Alain Griset.
En attendant, il espère que les établissements bancaires vont leur filer des coups de main, en répondant entre autres à leurs besoins de trésorerie ou en reportant les échéances de prêts (possibilité jusqu’à six mois sans pénalités ni frais additionnels). À condition toutefois que :
Toutes les agences bancaires, sur l'ensemble du territoire, soient prêtes à répondre favorablement aux demandes des entreprises. L'idée, c'est bien pour eux d'avoir zéro dépense pour zéro recette.
Des solutions que les banques semblent approuver, à en croire l’assurance de Frédéric Oudéa, président de la FBF (Fédération bancaire française). Interviewé par Les Échos, il a affirmé que :
Il n'est pas question de procéder à une restriction ou un rationnement du crédit, bien au contraire […] Les consignes sont passées, les réseaux sont tous mobilisés pour faire face à la demande. Nous travaillons depuis plusieurs jours afin de faciliter les prises de rendez-vous avec les entreprises et artisans qui le souhaitent.
Frédéric Oudéa.
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