En se focalisant sur leurs marchés historiques, les principaux établissements bancaires européens ont engrangé des milliards d’euros de bénéfices en 2018. Parmi ces banques figurent par exemple la française BNP Paribas, l’espagnole Santander et la britannique HSBC. Elles ont su résister à la crise financière de 2008. Il reste à savoir qui a généré le plus de PNB.
Depuis 2011, le secteur bancaire voit ses effectifs diminuer d’environ 1 % par an. Malgré ce phénomène, les agences continuent d’accueillir de nouvelles recrues. La FBF (Fédération bancaire française) a d’ailleurs recensé 42 300 embauches en 2018. À noter que les acteurs du secteur se disputent les meilleurs profils. Explications.
Les milléniaux se définissent entre autres par leur grande volatilité ainsi que leur dépendance à Internet, aux réseaux sociaux et à la technologie en général. Les commerçants ont donc dû adapter leurs offres pour séduire cette nouvelle génération de consommateurs. Les banques doivent également réinventer leurs services pour répondre aux exigences de ce nouveau type de clients potentiels.
La situation bancaire de certains clients étant préoccupante, l’Observatoire de l’inclusion bancaire (OIB) a été mandaté par la Banque de France pour évaluer les engagements des établissements envers les consommateurs financièrement fragiles. L’organisme a donc publié son rapport 2018 relatant les actions des banques vis-à-vis de ces derniers, notamment concernant leurs frais bancaires.
D’après un sondage Dell Boomi, les Français sont encore très attachés aux établissements bancaires traditionnels. En effet, ils continuent de privilégier ces institutions financières, même lorsqu’ils envisagent de changer de banque. Cette décision est souvent prise à cause d’une insatisfaction par rapport au service client. Il s’agit d’ailleurs d’une des premières préoccupations des consommateurs dans le domaine.
Le nombre de salariés dans les banques françaises n’a cessé de diminuer ces dernières années. Cette baisse s’explique par le développement du numérique, et surtout par les continuels départs en retraite qui se produisent presque chaque année. Des départs que les recrutements ne parviennent plus à compenser, en dépit du nombre de postes créés.
Depuis de nombreuses années, l’assurance-vie s’impose comme étant l’épargne préférée des consommateurs français. En effet, son régime fiscal attrayant séduit plus d’un. Il reste à savoir si les nouvelles dispositions prises par le gouvernement dans le cadre de la loi sur le financement des entreprises entraîneront un retournement de tendance.
À l’ère de la digitalisation, les jeunes clients des banques semblent privilégier les applications mobiles et les services en ligne. Cependant, des statistiques indiquent que de nombreux usagers à travers plusieurs pays ont besoin de l’assistance d’un conseiller bancaire pour améliorer leur bien-être sur le plan financier. Quelles sont alors les dispositions prises par les établissements ?
Selon une récente étude d’OpinionWay, de nombreux Français ont du mal à décrypter leurs relevés de compte. En cause, l’illisibilité du libellé et le système de classement des établissements financiers. Avec l’avènement technologique, ce problème est étonnant. Par ailleurs, de nombreux clients craignent des fraudes à cause de leur incompréhension.
Auparavant, les jeunes souhaitant investir en bourse avaient du mal à obtenir un Plan d’épargne en actions (PEA). Cette situation devrait pourtant changer d’ici quelques semaines. En effet, la loi Pacte permettra aux Français de 18 à 25 ans de profiter du PEA Jeunes. De ce fait, ceux-ci pourront accéder à leur propre portefeuille d’actions.
Ces dernières années, les banques françaises se tournent vers les actions sociales. Ces dernières ont lancé diverses initiatives environnementales notamment dans le domaine de la transition énergétique. Toutefois, ces actions semblent insuffisantes pour les Français. Ces derniers réclament que les institutions se concentrent plus sur le pouvoir d’achat ou encore la lutte contre les fraudes.
Les procédures de collecte de la TVA pourraient bientôt changer. Actuellement, le gouvernement envisage de pratiquer des prélèvements à la source. De ce fait, les entreprises n’auront plus à effectuer cette action. Cette dernière pourrait en revanche être confiée aux banques. Ce changement avait déjà été évoqué il y a quelques années.
Un sondage mené par l’Association suisse des employés de banque (Aseb) indique que les inégalités salariales se sont renforcées entre les salariés hommes et femmes du secteur bancaire en 2018. Tandis qu’une hausse de 2,9 % des rémunérations fixes a été relevée dans l’ensemble, ces dernières sont demeurées stables à Genève et Zurich, les deux principales places financières du pays.