Taux bas, concurrence accrue, coûts structurels importants et nécessité de fournir des efforts de transformation sont autant de facteurs mettant à l’épreuve la rentabilité des banques de détail en France cette année. Quels seront leurs revenus en 2019 ? Les analystes de Standard & Poor's se sont penchés sur la question.
Un peu plus d’un an après son lancement, Orange Bank dégage un bilan plutôt contrasté. Depuis novembre 2017, la néobanque a gagné près de 250 000 clients. La majorité des souscriptions a été réalisée en agence. Face à l’essoufflement de son modèle et la vive concurrence, Orange Bank se penche sur plusieurs pistes cette année.
Si les conditions d’emprunt n’ont jamais été aussi favorables, 16 % des ménages français estiment que le remboursement de leurs crédits pesait lourdement dans leur budget en 2018. Un chiffre en augmentation par rapport à 2017 où leur part était de 14 %. Une situation qui risque de se répercuter sur le marché immobilier en 2019.
Le 4 février dernier, 76 recommandations ont été émises par une commission d’enquête australienne afin de mettre fin aux nombreux abus dans le secteur bancaire. Depuis la crise financière de 2009, les banques australiennes ont eu recours à des pratiques qui lèsent leurs clients. Les mesures décidées par la commission visent à redresser la situation.
D’ici deux mois, le Royaume-Uni aura définitivement quitté l’Union européenne. Ce départ aura de nombreux impacts tant sur le pays que sur les sociétés étrangères qui y opèrent. De nombreuses banques américaines ayant une filiale au Royaume-Uni commencent déjà à transférer leurs employés dans leurs autres succursales réparties en Europe.