Société Générale s’active pour mettre au point des innovations de rupture
Instaurer de nouveaux modèles commerciaux en mettant l’accent sur l’innovation. Telle est l’ambition du dirigeant de Société Générale en recrutant une spécialiste de la transformation numérique. Claire Calmejane fait part des stratégies actuelles et futures du groupe, aussi bien en dehors qu’à l’intérieur. Selon elle, l’acquisition de compétences digitales passe par le partenariat avec les Fintech.
S’agissant de la stratégie d’innovation, le nouveau visage de l’une des plus anciennes banques de l’Hexagone se nomme Claire Calmejane. Elle a travaillé auparavant pour Lloyds Banking, un établissement bancaire important localisé en outre-Manche. Désireuse d’entamer son virage numérique, la banque française compte sur son leadership pour déployer des technologies de rupture.
Confiante, la toute nouvelle directrice en charge de l’innovation indique que la banque est loin d’être à la traîne. Par exemple, l’outil employé dans le cadre du financement du commerce à l’échelle internationale est basé sur la technologie Blockchain. Un test est actuellement réalisé sur le chatbot SoBot dédié aux clients.
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Se lancer dans les technologies de rupture pour faire la différence
Le groupe décide de se rapprocher des divers écosystèmes, via des partenariats stratégiques avec des jeunes pousses friandes de nouvelles technologies. Il en profitera pour se tenir au courant des nouvelles pratiques dans le secteur bancaire.
Des centres d’innovation ont été installés dans les quatre coins du monde, y compris sur le continent africain. Parmi les pays qui ont accueilli ces structures figurent par exemple l’Inde et le Grand-Duché de Luxembourg.
Plateforme dédiée au marché de la voiture d’occasion, Reezocar a été la cible de Société Générale en termes de prise de participation. En effet, le groupe, qui s’est également lancé dans la location de véhicules, a été séduit par son modèle disruptif.
Durant le mois de juin 2018, la start-up a fait l’acquisition d’une jeune pousse spécialisée dans le financement participatif dédié aux acteurs qui investissent dans les énergies renouvelables.
Par ailleurs, le groupe s’est réengagé dans les activités de TagPay. Cette pépite œuvre dans le paiement mobile. De nombreux partenariats ont été conclus, avec les start-up notamment, en vue de renforcer les liens avec les différents écosystèmes. D’autres projets de collaboration sont en cours.
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Valoriser les acquis des collaborateurs
Outre les partenariats commerciaux, Société Générale a instauré un programme d’entreprenariat, qui a été révélateur. Étant donné que l’application du « design thinking », en tant qu’approche du management de l’innovation, a été riche en enseignements, le groupe compte en faire une méthode différenciante.
D’ailleurs, la banque compte la mettre en place dans tous les services, ce qui implique l’instauration d’un nouveau centre d'excellence. Il s’agit du Human-Centered Design, qui offrira également l’opportunité d’optimiser le parcours client. Les innovations qui en résultent inciteront-elles certains clients à renoncer à un éventuel changement de banque ?
De cette initiative prise au niveau interne, une soixantaine de jeunes pousses sont nées dans différents pays. Parmi ces start-up, 25 d’entre elles ont le privilège de bénéficier de l’appui des accélérateurs d’innovation dont MakeSense et Liberté Living Lab. Figurant parmi les services novateurs découlant du programme, le produit pensé par My Smart Living a été conçu en l’espace d’un semestre. Pour faciliter le développement de ce programme, une structure du nom de « Société Générale Ventures » a été créée, de manière à accélérer les projets en cours.
Cette année, la banque dressera un bilan de l’évolution des pépites dans lesquelles elle a investi. Des mesures concrètes seront prises en faveur des start-up ayant été freinées dans l’avancement de leur projet.
Il est grand temps qu’elles génèrent de la valeur ajoutée, selon la nouvelle directrice en charge de la stratégie d’innovation. Actuellement, 20 000 employés de la banque exécutent leurs missions suivant des méthodes acquises dans le cadre du programme.
