Les banques traditionnelles veulent tirer davantage profit des distributeurs
Alors que bon nombre d’observateurs soulignaient l’obsolescence des distributeurs automatiques de billets, ces derniers risquent de bouleverser la donne sur le marché bancaire français en pénalisant les banques « Nouvelle Génération » par une augmentation de leur coût. En effet, les banques en ligne pourraient revoir leur tarif à la hausse, à la suite de la révision de la CIR (Commission Interbancaire de Retrait).
Le cash a encore de l’avenir et les banques traditionnelles comptent bien en profiter
Si, dans de nombreux domaines, les établissements traditionnels sont devancés par leurs homologues en ligne, elles disposent encore de quelques atouts et de quelques leviers à actionner pour faire pencher la balance en leur faveur.
L’un de ces leviers est justement la Commission Interbancaire de Retrait (CIR), c’est-à-dire la commission que doivent payer les banques en ligne lorsqu’un de leurs clients souhaite retirer de l’argent à un distributeur.
Pour l’heure, ces dispositifs restent la propriété exclusive des banques en agence et ces dernières ont obtenu l’aval du Groupement Cartes Bancaires pour opérer une augmentation de ladite commission.
Important Le groupement a déjà donné son accord pour une hausse de l’ordre de +56 % et celle-ci est en vigueur depuis le début de l’année.
Je compare les offres bancaires
Il faudra revoir les tarifs
Le tarif bancaire a toujours été l’arme de prédilection des banques en ligne pour attirer les clients. Mais comme elles sont tributaires des agences lorsqu’il s’agit du recours aux distributeurs, cette augmentation va forcément changer la donne.
En effet, la hausse est significative et les banques en ligne ne peuvent pas se permettre de ne pas réagir. Pour compenser, elles vont devoir procéder à la révision de leur grille tarifaire.
Important Certains services jusque-là gratuits pourraient devenir payants et il est aussi fort probable qu’elles n’accordent plus de primes de bienvenue à leurs nouveaux clients, ou si peu.
Du côté des banques traditionnelles, une bataille vient d’être gagnée, mais la guerre est loin d’être finie. Elles doivent leur salut à l’attachement des clients pour le cash, mais elles devront fournir davantage d’efforts dans d’autres domaines si elles veulent rester compétitives vis-à-vis des nouveaux acteurs.
