La révolution numérique au sein des banques nuit aux petites communes
Le numérique représente l’avenir. Aujourd’hui, les établissements bancaires essaient d’accélérer au mieux la digitalisation de leurs services afin de gagner en efficacité. Mais en plus d’être difficile à mettre en place, cette solution entraine la fermeture de nombreuses agences physiques. Si elle permet aux institutions financières d’économiser de l’argent, les clients dans les petites communes se retrouvent fortement pénalisés.
L’argent liquide devient peu à peu désuet
Important Grâce à la révolution numérique, les banques les mieux équipées en moyens technologiques – les fintechs en tête – ont pu se défaire de l’agence physique et mener toutes leurs opérations en ligne.
Il n’existe donc plus de flux d’argent liquide au sein de ces organismes.
Depuis leur téléphone portable, dès lors qu’une connexion Internet est à leur disposition, les clients des banques peuvent désormais :
- ouvrir un compte,
- consulter leur solde en temps réel,
- effectuer des paiements en tout genre,
- procéder à un virement bancaire.
Chaque transaction sous forme numérique présente l’avantage d’être rapide et plus sécurisée, même si le « risque zéro » n’existe pas. Il est toujours possible pour les hackers de pirater les comptes, mais le renforcement de la sécurité fait l’objet d’une veille permanente au sein des banques en ligne.
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Les banques physiques ne doivent pas totalement disparaître
L’efficacité et les tarifs réduits des banques en ligne n’occultent pas l’utilité des agences physiques, même si ces dernières, au même titre que les distributeurs automatiques de billets (DAB), tendent à disparaitre.
En France, il existe encore de petites villes, plus ou moins isolées, qui ne disposent pas des outils permettant d’interagir avec les banques « 2.0 ». Par exemple, les commerçants des zones rurales sont encore rares à utiliser des outils tel un terminal de paiement automatique.
Les DAB se révèlent alors indispensables pour le bon déroulement des différents échanges commerciaux. Malheureusement, ces dispositifs ne sont plus, aujourd’hui, qu’au nombre d’environ 53 000 unités, les banques les ayant supprimés petit à petit puisqu’ils devenaient trop chers à entretenir.
Important L’enjeu pour les banques est aujourd’hui de trouver un moyen de concilier les nouvelles technologies avec les anciens outils qui se révèlent encore indispensables pour de nombreux clients.
Ces derniers continuent de plébisciter le service de proximité, une raison pour laquelle les établissements traditionnels devraient tout faire pour garder leurs agences physiques ouvertes.