Les Français préfèrent actuellement mettre leur l’argent de côté que de consommer
Malgré le contexte des taux bas actuels, les Français misent plus sur l’épargne que sur la consommation. Une situation qui laisse les observateurs économiques perplexes. Et avec la menace de taxation des dépôts résultant des taux négatifs de la BCE, les épargnants risquent de payer cher. Mais cela ne semble pas empêcher le volume des placements d’augmenter.
Épargner pour garantir les vieux jours
Les Français n’ont jamais autant épargné. D’après les chiffres publiés récemment par les spécialistes, ils mettent désormais de côté en moyenne 15 % de leurs revenus. Le Livret A a toujours été considéré comme un produit à faible rendement. Et selon les prévisions de certains analystes, le taux de ce produit financier va encore être prochainement revu à la baisse.
Important Or, le nombre de souscripteurs est en hausse et les encours atteignent actuellement les 300 milliards d’euros.
Certains observateurs expliquent
« Ce phénomène qui paraît contradictoire par la volonté des Français d’assurer leurs vieux jours ».
Comme la réforme des retraites apporte son lot d’incertitudes, ils préfèrent se constituer un « bas de laine », quitte à placer leur argent à taux moindre.
Même les entreprises pourraient s’y mettre. Outre-Rhin, certaines sociétés procèdent déjà de la même manière lorsqu’elles constituent leurs provisions, lesquelles serviront d’ailleurs à faire face au paiement des pensions de retraite. Elles rognent ainsi sur le budget investissement – lequel subit la baisse des taux – pour augmenter le volume des réserves.
Toutefois, il est toujours recommandé de toujours effectuer un comparatif banque pour comparer les offres de livret A d’un établissement à l’autre. Ce comparatif vous permettra en outre de découvrir les produits d’épargne les plus innovants.
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Épargner pour une éventuelle baisse des prix
Important Une autre hypothèse est avancée pour expliquer cet engouement actuel pour l’épargne. Les ménages seraient en train d’anticiper une éventuelle baisse des prix des biens de consommation, résultant de la politique observée par les banques centrales (celle des taux bas).
Ils préfèrent ainsi attendre que cette réduction soit effective avant d’effectuer leurs achats les plus importants, ce qui expliquerait aussi l’augmentation du volume des épargnes.
Toutefois, cette hypothèse est à prendre avec des pincettes puisque même l’économiste qui l’a envisagée le premier dans les années 50 a depuis émis des doutes sur son bon fondement. Outre la France, la tendance à l’épargne fait des émules dans des pays tels que l’Allemagne, la Suède, la Suisse, la Belgique, l’Autriche et l’Australie.