L’avenir s’obscurcit pour les banques
Ces dernières années, le nombre d’établissements bancaires, se présentant sous diverses formes, a augmenté de manière exponentielle. Mais la situation actuelle fait craindre le pire aux observateurs, lesquels anticipent la faillite de nombreux acteurs une fois que la conjoncture se sera inversée. La raison en est que le sort des banques est désormais étroitement lié à celui de la croissance.
Environ un tiers des banques vont déposer le bilan
La dernière étude menée par l'agence de conseil McKinsey n’incite pas vraiment à l’optimisme. En sondant 1 000 établissements bancaires à travers le monde, celle-ci en est arrivée à la funeste prédiction de la fermeture de 35 % d’entre eux.
Lors de cette enquête, le cabinet a pu constater que
« Les banques situées en Europe de l’Ouest et dans certains pays d’Asie sont les plus menacées ».
L’issue n’est pas fatale, mais il invite les banques en difficultés à réagir en urgence.
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La politique de la BCE plombe les établissements bancaires
Même si elle est chaudement saluée par les aspirants à la propriété, la politique du taux bas prônée par la Banque Centrale Européenne constitue une véritable menace pour les banques.
Lorsqu’ils se demandent quelle banque choisir, les consommateurs se tournent vers celles qui peuvent leur proposer les meilleures conditions de crédit. C’est particulièrement vrai pour le cas du prêt immobilier.
Important En effet, avec le taux directeur actuel négatif, les banques sont désormais contraintes de payer pour les liquidités qu’elles déposent à la BCE. Cette situation économique aberrante les oblige ainsi à se débarrasser coûte que coûte de ces réserves excédentaires, quitte à brader les crédits.
Mais cette stratégie de taux bas plombe lourdement leur rentabilité.
Toujours d’après l’étude,
« 35 % des banques sondées présentent une rentabilité d’à peine 1,6 %. Le crédit immobilier étant devenu un simple produit d’appel, les banques ne peuvent plus compter là-dessus pour faire remonter le volume de leurs profits ».
Et encore, avec la croissance qui commence à régresser, les risques de défaut de paiement sur ces crédits se révèlent élevés, surtout si les taux venaient à remonter.
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La restructuration comme éventuelles solutions
Certaines institutions ont pris la lourde décision de renoncer à se diversifier et de concentrer leurs efforts sur un seul domaine.
Dans cette optique, HSBC envisage d'en finir avec son activité de banque de détail. De même, Société Générale ne souhaite plus poursuivre le trading sur les comptes de particuliers.
D’autres optent pour des mesures d’austérité beaucoup plus drastiques, à savoir la suppression d’emplois. En 10 ans, plus de 600 000 postes dans les banques européennes ont été sacrifiés.