Starling avance ses pions en Europe
La banque digitale Starling a indiqué avoir levé 85 millions d’euros ; une somme destinée à financer son développement en Europe. Après le Royaume-Uni où elle est désormais bien ancrée, elle part à l’assaut des marchés français, allemand et irlandais. Une fois ces objectifs atteints, elle poursuivra son expansion à l’international.
Une levée de fonds à la hauteur des ambitions
Jusqu’alors, la fintech londonienne se cantonnait au marché britannique. Mais le pays de Shakespeare commence à être trop petit pour la néobanque qui aspire désormais à une zone d’influence beaucoup plus vaste. Pour se donner les moyens de ses ambitions, en l’occurrence se renforcer sur le Vieux Continent dans un premier temps, elle a procédé à une levée de fonds.
Grâce à ce tour de table de 75 millions de livres sterling, Starling Bank dispose suffisamment de fonds pour développer ses activités en France, en Allemagne et en Irlande. Anticipant un éventuel « no deal » entre l’Union européenne et le Royaume-Uni, elle entend obtenir une licence bancaire irlandaise afin de pouvoir continuer à desservir le marché européen en cas de « brexit dur ».
À noter que sa clientèle ne se limite pas aux simples particuliers. Pour les PME qui cherchent encore quelle banque choisir comme partenaire, Starling reste une candidate de premier choix, vu sa longue expérience au Royaume-Uni.
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De nombreux partenaires et un catalogue de produits étoffé
Comme n’importe quelle startup, Starling Bank ambitionne de grossir très vite. Pour y parvenir, elle ne lésine pas sur les moyens. Elle a noué une dizaine de partenariats avec d’importants groupes et développé des offres de produits financiers très variés pour séduire le maximum de clients.
Important À titre d’information, à l’heure actuelle, la néobanque britannique totalise 490 000 utilisateurs, dont 30 000 PME. Outre la conquête prochaine de l’Europe, elle s’est fixé comme objectif d’atteindre 1 million de clients d’ici début 2020.
Face à la concurrence, Starling Bank joue la carte de la spécialisation, en se recentrant sur quelques services. Pour Anne Boden, la fondatrice de la fintech
« Les banques ne peuvent pas tout faire et doivent se spécialiser sur des segments de marché qu’elles maîtrisent pour sortir du lot ».
Anne Boden.