Les activités de détail ont assuré la rentabilité des banques françaises en 2018
La banque de détail n’a pas toujours généré des revenus importants pour les grands groupes français. Afin de compenser la baisse de leurs marges bénéficiaires, ceux-ci ont misé sur la diversification de leurs offres. Mais contre toute attente, les résultats financiers publiés au début de cette année ont montré que la rentabilité de ces grandes banques dépendait en grande partie des activités de détail pour l’année 2018.
Le déficit comblé par les frais de services bancaires
Important devant le texteLa faiblesse des taux d’emprunt a limité les rémunérations des banques sur les crédits, et ce, malgré la hausse du volume des prêts octroyés ces deux dernières années. Heureusement, elles ont pu rentabiliser leurs activités grâce aux frais bancaires.
Les tarifs varient d’un établissement à l’autre, mais il est possible d’accéder rapidement aux meilleures offres en recourant à notre comparatif de banque. Cet outil permet de voir les détails des frais pratiqués par les banques en France.
À noter que la part de la banque de détail sur le volume d’affaires total diffère substantiellement d’une enseigne à l’autre.
En général, les groupes mutualistes, tels que CM11-CIC et BPCE, dépendent plus des activités de détail que les banques d’envergure internationale, comme BNP Paribas ou encore Crédit Agricole.
Je compare les offres bancaires
Charges d’exploitation lourdes
Autre point décisif, les charges d’exploitation supportées par les grandes banques ont été importantes ces dernières années. La transformation digitale et l’ouverture de nouvelles agences contribuent en effet à alourdir les dépenses de ces établissements financiers.
Afin d’alléger les charges, les frais de gestion ont été revus à la baisse, mais il semble que ces géants ont du mal à atteindre leur objectif de rentabilité.
La plupart d’entre eux affichent même un coefficient d’exploitation élevé par rapport à leurs objectifs, à l’instar de BNP Paribas (73 % au lieu de 70 %) et de Crédit Agricole (64 % au lieu de 60 %).
Afin de remédier à cette situation, ces acteurs financiers n’ont d’autre choix que de prendre des mesures d’économie et de réviser leurs prévisions.