Des résultats trimestriels plutôt décevants pour les banques d’investissement
Presque toutes les banques d’investissement des grands groupes européens ont publié leurs résultats pour le premier trimestre 2019. À première vue, un certain nombre d’entre elles ont noté une baisse de leurs revenus dans cette activité, même si quelques établissements ont affiché des bénéfices nets trimestriels appréciables. Pour sa part, BNP Paribas a réussi à améliorer ses revenus de +3,5 % après la mise en place des mesures de redressement. De son côté, la Société Générale enregistre un recul de -7,2 % de ses revenus sur les activités de marché et services aux investisseurs.
Les géants bancaires européens n’ont pas fait mieux
Les dissemblances entre les résultats dévoilés par les banques suisses sont frappantes : pour UBS, reconnu comme étant l’un des leaders incontestables dans ce secteur, un repli de - 27 % du bénéfice net a été enregistré en un an. En revanche, le géant zurichois Crédit Suisse s’en sort bien par rapport à ses concurrents avec une croissance de ses revenus.
Outre-Rhin, l’activité de la banque d’investissement de la Deutsche Bank est à la traîne. Ses revenus ont reculé de -13 % par rapport à leur niveau de 2018.
Important Force est de constater que la faible volatilité des marchés observée au cours du premier trimestre freine l’enthousiasme des clients.
Ces derniers préfèrent surveiller l’évolution de la situation et les performances des acteurs majeurs du secteur pour savoir quelle banque choisir.
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Le Brexit et la faible croissance économique freinent l’activité de financement et d’investissement
Malgré des résultats trimestriels peu satisfaisants, les banques se déclarent optimistes pour l’année 2019.
D’ailleurs, certains établissements ont déjà fait état d’un net progrès dès fin mars. Les analystes financiers attribuent toutefois la stagnation de l’activité de BFI
« Au Brexit et à la faible croissance économique mondiale ».
En attendant le dénouement des négociations du Brexit, les banques britanniques enregistrent des performances en dents de scie.
Pour Barclays, la contre-performance de sa banque d’investissement nuit à la rentabilité de ses activités. En effet, le rendement des fonds propres de cette dernière s’est limité à 9,5 % pour ce premier trimestre (une baisse de -3,7 % sur un an).