Les nouveaux acteurs mènent la vie dure aux banques
La révolution numérique a donné naissance à une nouvelle version de la banque, à savoir les institutions dématérialisées, sans agences physiques. Les banques traditionnelles ont à peine eu le temps de s’adapter à cette nouvelle mode que d’autres acteurs non issus du secteur bancaire viennent leur subtiliser des clients. Cependant, pour l’instant, elles restent privilégiées par les Français.
Qui sont donc ces nouveaux acteurs ?
Le terme « néobanques » qui désigne les banques « Next Gen » ou « Nouvelle Génération » est apparu il n’y a pas longtemps. Outre les Fintechs qui concurrencent aussi les banques classiques (traditionnelles et en ligne), des compagnies géantes qui ne sont même pas, à la base, reliées au secteur bancaire ont fait leur entrée dans cet univers.
Parmi elles, les GAFAM (concaténation de Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft), des géants connus surtout dans le monde d’Internet, sont présents dans presque tous les secteurs d’activité.
Ces entreprises n’ont pas collaboré pour créer une banque géante, mais elles proposent des produits financiers, tels que des crédits à la consommation, des services de paiement instantané ou encore des assurances-vie.
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Les Français continuent de faire confiance aux banques classiques
Que ce soit en agence ou en ligne, les Français continuent pour le moment à faire confiance aux banques plutôt qu’à leurs concurrents.
Selon les chiffres communiqués par le cabinet Bain & Company, même si Emmanuel Macron a fait en sorte de faciliter la mobilité bancaire, seuls 5 % des Français ont quitté leur banque en 2018.
Un chiffre qui est, certes, à la hausse sur les deux dernières années, mais il s’agit pour la plupart d’un mouvement de banque à banque, généralement d’une banque traditionnelle vers une banque en ligne.
Mais la fidélité des clients reste quelque peu versatile. Si en usant d’un outil comparateur banque ils se rendent compte que les nouveaux acteurs proposent des offres plus intéressantes, ils ne vont pas hésiter longtemps.
Pour l’heure, même si elles ont intérêt à faire preuve de vigilance, les banques peuvent encore être tranquilles, puisqu’en 2018, toujours selon l’enquête de Bain & Compagnie,
22 % seulement des sondés ont fait appel aux services d’un acteur non bancaire.