Austérité au sein de la Société Générale : des économies au niveau des médailles de travail
Pour réduire ses charges de fonctionnement, la Société Générale envisage de rogner les primes liées à l’obtention des médailles de travail, ces distinctions qui récompensent les années d’ancienneté des salariés. Les syndicats ne sont évidemment pas disposés à renoncer à ce bonus de fin de carrière et les négociations entre les deux parties semblent s’éterniser.
En cas de réduction de la prime, les syndicats réclament des compensations
Pour le moment, aucune entente n’a encore été conclue entre la Société Générale et les syndicats des salariés.
Important Ces derniers ont fait savoir qu’ils pourraient être disposés à renoncer à une partie de la prime d’ancienneté si la banque accordait des compensations en retour.
Mais jusqu’ici, la banque n’a pas émis de proposition en réponse à ces arguments.
Société Générale emboîte ainsi le pas à BNP Paribas qui, de son côté, a également revu à la baisse les primes liées à l’ancienneté.
Mais la 3e « meilleure banque pour les jeunes », derrière Boursorama Banque et Monabanq selon un site spécialisé, avait déjà pris certaines précautions avant d’appliquer sa décision.
Elle avait auparavant accordé une augmentation de salaire ainsi qu’une prime de 500 euros.
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Jusqu’à 6 mois de salaire touchés après le départ en retraite
Les rendements tardent à venir et c’est ce qui pousse le groupe à réduire au minimum ses coûts, quitte à mécontenter grandement ses employés, même les plus fidèles.
Selon la médaille obtenue par le salarié (« grand or » pour 40 ans d’ancienneté, « or » pour 35 ans, « vermeil » pour 30 ans et « argent » pour 20 ans), Société Générale accorde jusqu’à 6 mois de salaire après le départ à la retraite.
Pour les autres entreprises, la convention collective n’assure en principe que 3 mois de salaire.
Selon la banque,
cette prime lui coûte énormément et l’objectif est de réduire de 25% les dépenses liées à ces médailles.
Pour y arriver, elle envisage également de baisser de manière significative les indemnités de fin de carrière, au grand dam des salariés et des syndicats.
Les employés sont d’autant plus en colère que la banque ne prévoit aucune revalorisation salariale pour l’année à venir.