D’après l’UFC-Que choisir, environ une victime de fraude bancaire sur trois n’ont pas eu droit à un remboursement de la part de leur banque au cours des douze derniers mois, soit une augmentation par rapport à l’année dernière. Une situation d’autant plus préoccupante, compte tenu des nouvelles règlementations en la matière décrétées par l’État.
La pandémie du covid-19 a accéléré le recours aux paiements sans contact. De nombreux observateurs prévoient d’ailleurs la fin prochaine de la rétribution en argent liquide. Une tendance pas toujours synonyme de bonne nouvelle lorsqu’on sait que les fraudes sur les achats en ligne et sans contact sont en hausse.
Cependant, le gouvernement a renforcé les règlementations liées à ce type de délits pour protéger les consommateurs afin qu’ils bénéficient d’un remboursement sans frais bancaires supplémentaires de la part de l’enseigne teneuse de leur compte.
À l’UFC-Que choisir d’indiquer que malgré cette réforme, le taux de non-reversement des sommes usurpées ne cesse d’augmenter.
D’après les chiffres du protecteur des droits des consommateurs, UFC-Que Choisir, 30 % des victimes d’usurpation sur leur compte n’ont pas été dédommagées par leur établissement bancaire en 2020, contre 26 % l’an dernier. Un taux à tendance haussière qui contraste avec les renforcements du cadre juridique décrétés par l’État.
La première raison avancée par les professionnels du secteur serait l’ingéniosité, dont usent les fraudeurs lors du piratage du processus d’authentification par code à usage unique. Mais pour les banques il pouvait tout aussi être dû à une négligence de leurs clients, les succursales pouvaient ainsi refuser certains remboursements.
Cependant, en septembre 2019, ce processus d’identification était jugé obsolète, les experts recommandaient alors aux établissements bancaires d’utiliser un mot de passe ou un système de reconnaissance digitale. Toutefois, seulement 46 % des clients bancaires sont équipés de ce dispositif dit d’authentification forte. L’association a d’ailleurs indiqué que :
Les banques sont en retard pour la sécurisation des transactions à distance.
Pour l’UFC-Que choisir, ce ne sont plus les consommateurs qui font preuve de négligence, mais les succursales
Outre cette défaillance dans la sécurisation des transactions, l’association des consommateurs affirme également que les banques se livrent à diverses manœuvres pour éviter de rembourser les clients victimes.
D’après l’agence, les succursales réclament un document justificatif du dépôt d’une plainte pour fraude avant d’accéder à la requête des plaignants. Or, les gendarmeries et les services de police sont débordés pour ce type de plainte et refusent même parfois de les recevoir.
Faute de dépôt de plainte, les établissements financiers rejettent ainsi les demandes de remboursement pour actes frauduleux sur un compte bancaire.
Toutefois, l’UFC-Que choisir explique que :
Les textes légaux ne prévoient pas que le client victime d'une fraude bancaire doive déposer plainte. Au contraire, la loi prévoit que la banque rembourse immédiatement son client dès que celui-ci lui signale une opération non autorisée.
D’après l’agence de protection des consommateurs, ce n’est qu’une des manœuvres utilisées par les succursales pour éviter de passer à la caisse. La Fédération bancaire française balaie cependant ces accusations.
En attendant, que les propos de l’UFC-Que choisir soient véridiques ou non, il convient de remédier rapidement à ces problèmes. En effet, d’après les professionnels du secteur, les fraudes pourraient bondir de 20 % en 2021, représentant plus de 600 millions d’euros de déficit.
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