Une baisse à plus de la moitié des retraits d’argent auprès des DAB (distributeur automatique de billets), c’est la preuve que le mode de paiement des consommateurs a nettement évolué. Mesures de confinement et crainte de contamination obligent, mais l’explication se trouve également dans l’essor du numérique, notamment la ruée vers les cartes bancaires et l’engouement pour les outils sans contact.
L’OMS (Organisation mondiale de la santé) veut rassurer commerçants et consommateurs sur la moindre probabilité de contamination par le Coronavirus via la manipulation des espèces. Mais il n’en est rien, car ces derniers sont de plus en plus délaissés en faveur des moyens de paiement digitaux, notamment ces dernières semaines.
La praticité de la carte Visa d’un côté lui vaut cette appétence, s’ajoutant d’un autre côté à l’éventualité d’un relèvement du seuil pour le mode « sans contact », outre le fait que cette alternative est estimée comme étant un geste barrière pour les utilisateurs.
Toujours est-il que ce type de transaction pourrait s’avérer coûteux pour les magasins, car si le nombre d’opérations a nettement augmenté, des frais bancaires en découlent.
Ces dernières années ont été marquées par l’inéluctable envolée du paiement sans contact. De fait, 40% environ des courses effectuées en boutique sont régularisées de cette façon en France si cette solution n’a été optée que par 15% des consommateurs il y a cinq ans.
Dans les boulangeries, notamment, où 90% des paiements qui se font par carte bancaire se passent sans avoir à manipuler le TPE et 80% dans les officines. Il suffit, en effet, de présenter son Visa à l’écran de ce dernier qui fonctionne grâce à un protocole de communication par ondes radio, appelé NFC (Near Field Communication).
À savoir, l’opération est aujourd’hui possible à partir de 1 euro, mais plafonnée à 30 euros. Une baguette peut, de ce fait, être achetée en choisissant cette option. De quoi nettement le promouvoir, d’autant qu’elle peut servir de geste barrière, selon les usagers du commerce, qui appréhende la possibilité d’être infecté par le Covid-19 en manipulant des billets de banque ou des pièces de monnaie. Ceux-là mêmes qui sont de plus en plus nombreux à refuser le règlement par petites coupures.
Dans tous les cas, l’utilisation d’argent liquide a de moins en moins la cote. Une tendance qui se confirme depuis le début du confinement par des retraits auprès des DAB régressant de 60%, selon les statistiques communiquées par le GIE (Groupement des cartes bancaires).
L’Exécutif semble s’être penché en faveur du mode « sans contact ». En effet, après plusieurs doléances concernant le redressement de son plafond de paiement, ce dernier a finalement obtenu son feu vert. Ainsi, dès l’entrée en déconfinement, le 11 mai prochain, les consommateurs peuvent payer jusqu’à 50 euros via cet outil, c’est-à-dire 70% des opérations réalisables par carte.
Une décision pour le moins réjouissante pour les commerçants. Sauf qu’elle n’est pas dépourvue d’inconvénients. Les règlements par cette voie vont certainement se multiplier, mais avec eux les charges bancaires liées aux transactions. Il se trouve que les établissements teneurs des comptes vont prélever une commission pour chaque opération.
Et le taux oscillera entre 0,40 % et 0,60 % du montant des factures. Au secrétaire général de la Confédération du patronat des petites et moyennes entreprises (CPME), Jean-Eudes Du Mesnil, de déplorer :
Avec le redressement du plafond à 50 €, les paiements sans contact vont encore augmenter. Ça veut dire plus de recettes pour les banques, et moins pour les commerçants.
Jean-Eudes Du Mesnil.
Les buralistes, fortement concernés par cette problématique, ne sont pas restés les bras croisés face à cela. Une requête a été déposée auprès du ministère des Finances et de l’Économie par le président de la confédération, Philippe Coy.
Ce dernier a sollicité le GIE et la FBF (Fédération bancaire française) de voir de près leur situation, du moins suspendre les frais jusqu’à ce que la période de confinement soit levée. À préciser pourtant que ce sont les banques qui auront le fin mot de l’histoire.
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