L'État français cherche des solutions afin d’épauler les plus précaires en incitant les banques traditionnelles à réduire les commissions qu'elles prélèvent. Des décisions qui, toutefois, ne profitent pas aux concernées, étant aussi déjà proches de l’impasse. En effet, les baisses de frais bancaires se sont succédé, et cela bien avant la crise. Renforcer cette tendance serait plus ou moins pire. Le gouvernement campe pourtant sur ses décisions, la suite reste à savoir.
Ces dernières années, les banques traditionnelles semblent perdre peu à peu de leur influence. Surtout depuis l’apparition des générations digitales qui les talonnent niveau concurrence de par les produits et offres exceptionnels que celles-ci proposent. Le passage du covid-19 n’a fait qu’empirer leur position actuelle. De nombreux clients veulent changer de dépositaires, car les frais de tenue de compte appliqués chez les anciens modèles ne font que croître, ce, en dépit de la situation de crise.
Pour pallier cela, l’occupant de Bercy a récemment rendu public un arrêté ministériel stipulant les nouvelles dispositions entretenues afin de tempérer cette courbe ascendante des facturations. Et en parallèle à cela, donner un coup de pouce aux clients particuliers fragilisés, notamment par les circonstances économiques du moment.
Il est indéniable que, durant les 2 mois de confinement, nombreuses ont été les entreprises obligées de cesser leur activité. Si bien qu’en fin de crise, des dettes titanesques commençaient à encombrer le pays dans son projet de relance économique. Pour mieux peaufiner son plan d’aide, le gouvernement a sorti jeudi dernier des dispositions innovantes.
Une initiative visant surtout à freiner la hausse des frais bancaires. En effet, cela mentionne en particulier les firmes ayant des comptes bancaires dans le rouge favorisé entre autres par l’épidémie du Covid-19. L’instauration d’un système mettant à profit les autorisations de découverts, dont les frais seront de 25 euros durant trois mois. Cela permettra de distinguer ceux, ayant subi plus de cinq cas de refus de chèque ou autres circonstances liées à leur capital, qui seront considérés comme fragiles.
Le juillet prochain, une liste sera remise aux pouvoirs publics afin de prendre des mesures pour les banques récalcitrantes face à la décision ministérielle. À préciser toutefois que ces plans d’aide ne sont pas valables pour tous les clients, contrairement aux informations distribuées lors de l’Assemblée nationale.
Ces décisions ont été mises au point, pour justement départager les banques traditionnelles, dont les frais bancaires sont d’une nécessité capitale, et les clients fragiles qui n’ont guère les moyens de payer. D’après le baromètre dressé par un site dédié au courtage bancaire, l’évolution des tarifs est telle qu’ils sont passés de 191 euros annuels en 2013 à 215,50 euros cette année.
D’après les experts, cette montée exponentielle s’explique par le système économique du moment qui se tromperait dans les démarches optées. Ne citant que les taux qu’ils octroient sur diverses activités clés. Ce qui explique l’inflation des tarifs de 0 à 20 euros en l’espace de cinq ans, accumulant chaque année quelque 6,5 milliards de bénéfice sur la globalité des banques en France.
Une somme colossale qui est utilisée pour financer leurs agences et compenser les pertes provoquées par la chute des consultations de distributeurs automatiques (de 10 à 15% des retraits), dont la crise sanitaire n’a fait qu’empirer par les modes de paiement sans contact.
Le gouvernement français ainsi que sa population se retrouvent entre le marteau et l’enclume. Ils souhaitent tous deux un allègement des tarifs bancaires, mais sont conscients de l'ampleur de la décision. Plusieurs agences vivent de ce capital et certaines d'entre elles risquent même fortement de mettre la clé sous la porte en ce moment. Une situation qui rapporterait une diminution progressive d'âme-qui-vive dans la région concernée.
Déjà que l'année précédente, les banques se sont engagées à réduire leurs commissions suite aux revendications des Gilets jaunes. La clientèle n’ayant également de cesse de plaider leur cause suite à d'innombrables conseils sur le sujet, entre autres la manière de comprendre le fonctionnement des facturations et ainsi de les réduire.
En outre, recourir à un nouveau rabais engendrerait une suppression de près de 360 000 postes. Quant aux utilisateurs, cela reviendrait à une diminution de produits tels que les chéquiers, plébiscités chez les professionnels. Cela ne serait alors que désavantages en termes d'emploi et de prestations. De même, les banques en ligne facturent moins avec 20 euros par rapport aux 215 euros des classiques, incluant pourtant les mêmes services, mais sans réel retour.
Par contre, il est primordial de noter que ces enseignes de nouvelle génération sont pour la plupart rattachées. En réalité, même les néobanques, afin de rentabiliser, analysent les besoins des clients et proposent exactement les produits correspondants. Un moyen, si on peut le dire, indirect de cotiser. Néanmoins, la baisse serait retenue. Les banques à distance répondront aux demandes des utilisateurs de ne débourser aucuns frais. En somme, l'unique question à laquelle il faut répondre est : quelles sont les attentes de la population ?
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