Arrondir les prix à la caisse : un excellent moyen pour solliciter la générosité du public
Les Français aiment faire des dons à des associations caritatives ou pour financer des recherches contre les maladies. Mais leur générosité s’exprime le plus souvent à petites doses. D’où l’idée de certains commerces et établissements bancaires d’arrondir la somme à payer par le consommateur à l’euro supérieur ; la différence étant reversée à une « bonne cause ».
Des décimales qui font une grande différence
Avec la multiplication des enseignes qui ont choisi de l’adopter, l’arrondi à la caisse a permis de récolter d’importantes sommes d’argent en faveur des œuvres associatives en tout genre, et ce, grâce à quelques centimes glanés ici et là.
L’enseigne Franprix est l’un des premiers à se lancer dans cette démarche caritative. Elle a commencé à solliciter la générosité de ses clients en 2013. Depuis, elle a inspiré d’autres spécialistes de la grande distribution, lesquels n’ont pas hésité à lui emboiter le pas, répandant la pratique sur l’ensemble du territoire français.
Selon les chiffres communiqués, chaque client qui accepte l’arrondi donne en moyenne 25 centimes d’euros. La récolte en 2019 a été particulièrement fructueuse, puisque le score réalisé l’année d’avant a été multiplié par deux.
Important L’arrondi à la caisse a permis de réunir jusqu’à 7 millions d’euros.
Je compare les offres bancaires
Une pratique également ouverte aux établissements bancaires
Les décimales sur les prix sont surtout comptabilisées lors d’un paiement par carte bancaire ou par paiement mobile.
Et même lorsqu’il ne réalise aucun achat, le détenteur de la carte peut donner son accord à sa banque afin que celle-ci l’arrondisse, par exemple, au moment où il effectue une consultation de solde.
Les établissements ont le choix de l’association à aider
Pour le consommateur, outre la satisfaction d’avoir accompli une bonne action, donner son aval pour l’arrondi à la caisse lui permet de bénéficier d’une déduction fiscale, s’il en fait la demande.
Mais concernant l’association à laquelle venir en aide, même s’il doit en être informé, le choix revient à l’enseigne qui récolte le fonds.