Les frais bancaires augmenteront encore cette année en Belgique
En ce début d’année, le marché bancaire belge connaîtra une augmentation significative de frais. Cette tendance vient notamment de la baisse de la rentabilité des établissements bancaires dans le pays. Les principaux acteurs du secteur ont ainsi décidé d’augmenter les prix en matière de gestion de comptes professionnels ou particuliers, afin de conserver leurs marges.
En France comme en Belgique, les établissements financiers traditionnels promeuvent directement ou indirectement la banque en ligne pour réduire autant que possible leurs frais bancaires de gestion. Cette solution se révèle en effet moins chère pour les enseignes bancaires. De ce fait, favoriser ces plateformes permettra de préserver les marges des acteurs du secteur.
Afin d’orienter les consommateurs vers les services dématérialisés, les banques traditionnelles ont actuellement tendance à mettre en place une importante hausse de leurs tarifs. Cette pratique concerne notamment les virements classiques, les retraits par carte bancaire et les frais de gestion de compte courant. Le coût des virements peut même passer du simple au quadruple dans certains établissements.
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Solutions contre la hausse des frais bancaires
D’après les spécialistes, les augmentations de tarifs dans le secteur bancaire vont continuer à l’avenir. Les consommateurs ont ainsi intérêt à prendre des dispositions dès maintenant pour remédier à la situation et protéger concrètement leur pouvoir d’achat. Un expert révèle une astuce assez simple pour pallier ces hausses de prix incessantes dans le domaine.
Dans le secteur de la téléphonie mobile, les clients sont classés sous différents profils en fonction de leur consommation en matière d’appel ou de data. Il en est de même sur le marché bancaire. Les établissements financiers dégagent généralement un profil spécifique pour chaque usager, selon son mode de consommation et les différentes offres souscrites.
Pour le consommateur, la technique consiste ainsi à comparer les différentes offres correspondant à son profil au sein de sa banque habituelle et dans les autres établissements. De cette manière, il aura un aperçu des différentes formules disponibles sur le marché.
Par ailleurs, il existe une myriade de comparateurs en ligne pour faciliter au maximum cette opération. L’utilisateur pourra ainsi dénicher la banque la moins chère et les comptes les plus intéressants du marché eu égard à ses habitudes en matière de consommation de produits bancaires.
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Démarches visant à faire baisser les frais de gestion
Chez BNP Paribas par exemple, le coût des virements classiques passera de 1,5 à 6 euros, soit le quadruple des tarifs appliqués jusqu’à présent. Les experts expliquent entre autres cette hausse par la baisse de la rentabilité des banques traditionnelles par rapport aux autres domaines.
En effet, les opérations requérant l’intervention de distributeurs ou d’humains coûtent généralement très cher aux établissements financiers classiques. Par ailleurs, les consommateurs belges tendent à plébisciter les services en ligne, avec près de 13 millions d’utilisateurs actifs.
Conscients de la progression de ce phénomène, les acteurs du secteur cherchent à inciter les clients à opter pour ces prestations dématérialisées et à abandonner les points de contact physiques. Ils pourront ainsi réduire les coûts tout en continuant de fournir leurs services aux consommateurs, mais à distance. Il s’agit d’une technique efficace pour limiter les frais de gestion de la structure.
En dépit des apparences, ces initiatives n’impliquent pas la fragilisation du modèle économique des banques classiques. Le sujet relève surtout d’une problématique liée à la rentabilité de leurs activités. Le cœur de métier des banquiers commence en effet à devenir moins rentable. Ils s’efforcent ainsi de gagner en marge en réduisant les frais.