La Poste veut contribuer au développement des commerces locaux
Les commerçants régionaux ont laissé éclater leur colère quand le reconfinement a été décrété. Ils allaient devoir de nouveau fermer boutique pendant que de grands acteurs du commerce en ligne tels qu’Amazon ou AliExpress étaient autorisés à poursuivre leur activité. La Poste leur offre aujourd’hui une opportunité de se lancer sur le même terrain de jeu.
Le e-commerce pour tous
Par choix ou par manque de moyens, bon nombre de commerçants se refusaient de pratiquer la vente en ligne. Cependant, la résurgence de l’épidémie de coronavirus et le reconfinement imposé pourraient bien les forcer à sauter le pas, sous peine de fermer boutique définitivement.
Pour leur venir en aide, du plus novice à ceux qui ont déjà une certaine expérience dans la vente à distance, La Poste a mis en place une plateforme dédiée. Elle permettra à ceux qui s’inscrivent d’ouvrir sa boutique en ligne en seulement quelques clics et de continuer à proposer leurs articles à la vente, par le biais de la livraison à domicile ou du système « click and collect » (passer commande en ligne et récupérer les achats dans un lieu donné).
Je compare les offres bancaires
Un centre commercial virtuel
Important La plateforme est une sorte de centre commercial virtuel que tous les commerçants locaux peuvent intégrer gratuitement, sans payer ni abonnement ni commission.
La rentrée d’argent (puisqu’il en faut bien une) pour cette plateforme baptisée « Ma Ville Mon Shopping » sera apportée par les commerçants venant d’autres territoires non partenaires.
Ces derniers pourront disposer d’une boutique en ligne moyennant une commission de 5,5 % HT du montant de leur chiffre d’affaires, soit 3,5 points de moins que la commission standard.
La Poste assure que la mise en place de la nouvelle plateforme n’est pas à but lucratif, les commissions réclamées aux commerçants ayant seulement pour finalité de payer les frais bancaires relatifs aux opérations qui y sont effectuées.
D’autres corps de métiers autorisés à intégrer la plateforme
« Ma Ville Mon Shopping » ne se limitera pas aux commerçants dans le sens le plus strict du terme. La plateforme ouvre également ses portes aux artisans, aux prestataires de services et aux restaurateurs (plats à emporter).