L’impact de la crise se fera sentir plus durement pour le secteur bancaire en 2021
Ayant fait preuve de résilience jusqu’ici, le secteur bancaire pourra sentir plus durement l’impact de la crise en 2021, selon les agences de notation. D’ailleurs, ces experts avancent que les niveaux de rentabilité enregistrés avant l’avènement du coronavirus ne pourraient être retrouvés qu’à partir de 2023.
D’après leur explication, les résultats financiers des établissements bancaires seraient affectés significativement par la croissance du taux de chômage et des faillites. D’autant plus que les mesures de soutien mises en place par les différents États cesseront progressivement l’année prochaine.
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Hausse probable des défauts de paiement
Comme la crise sanitaire perdure, il sera difficile de relancer l’économie. Les mesures de restriction mises en place pour limiter la propagation du virus empêchent les acteurs économiques de travailler dans des conditions normales et d’assurer la stabilité de leurs revenus.
Important Les agences de notation anticipent ainsi une hausse probable des défauts de paiement dus à la fermeture de nombreuses entreprises et la croissance du taux de chômage.
Les dispositifs de soutien des États et les mesures d’injection de liquidités instaurées par les banques centrales cesseront peu à peu, obligeant les banques à supporter les pertes de créances et les pertes sur le marché.
Elles devront alors faire face à un recul de la production de revenus comme les intérêts nets, les revenus sensibles au marché (commissions sur titres, commissions de garantie…) et les frais sur les prêts et les comptes de dépôt.
Ces derniers devraient baisser sous l’effet de la régression de l’encours de crédit et des revenus tirés des frais bancaires.
Les banques européennes plus vulnérables que celles des autres pays
Le niveau d’exposition aux risques n’est pas le même pour toutes les banques. La deuxième vague qui frappe durement le continent européen rend les banques de la zone euro plus vulnérables que celles des autres pays.
Et selon l’analyse de ces experts, l’arrivée des vaccins contre le coronavirus ne pourra pas atténuer les risques pour les professionnels du secteur étant donné que le nombre de créances douteuses va augmenter du fait de la hausse des défaillances d’emprunteurs.