Une étude affirme que les commerçants en ligne peuvent booster davantage leurs ventes
Les achats en ligne sont aujourd’hui monnaie courante, une forme de commerce qui peut être optimisée encore plus selon la société Ingeco. Cette dernière a mené une étude à ce sujet et les résultats révèlent qu’environ 3 clients sur 5 ne vont pas au bout de leurs achats. Pour expliquer ces abandons, les raisons sont nombreuses.
L’e-commerce commence à attirer de plus en plus d’adeptes. En effet, d’après la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (Fevad), l’année 2020 a vu débarquer plus d’un million de cyberacheteurs.
Cela a permis aux commerçants d’exploser leurs chiffres d’affaires, ces vendeurs ont vu leurs ventes sur Internet augmenter de près de 83 %. Une belle performance, mais qui peut être meilleure selon les professionnels du secteur.
Ces derniers indiquent que bon nombre d’acheteurs abandonnent à la dernière étape du processus de rétribution. L’une des raisons expliquant ce phénomène serait la problématique liée au moyen de paiement.
Les freins à l’achat
Les ventes en ligne continuent d’afficher une belle tendance ces dernières années. De plus en plus de consommateurs y ont recours, mais on dénombre aussi des abandons récurrents d’achats.
Selon Ingeco, spécialiste des solutions de paiement en ligne, 60 % des emplettes sur la toile sont délaissées avant la phase définitive du parcours. À Violaine Rigaut, directrice commerciale chez Ingeco, d’émettre ses avis :
En se penchant uniquement sur l'étape du paiement, on remarque qu'1 client sur 5 quitte la page de paiement sans confirmer l'achat.
La société instigatrice a mené son enquête pour comprendre les raisons de ces abandons. Et d’après elle, six problèmes reviennent incessamment, dont :
- Le doute quant à la sécurité des transactions ;
- La longueur du processus d’achat ;
- L’absence du moyen de rétribution favori de l’acheteur.
Jordan Vercauteren, analyste chez Ingeco, a d’ailleurs indiqué à ce sujet que :
Sur l'essentiel de ces freins, les e-commerçants peuvent agir pour améliorer leur taux de conversion. Chaque entreprise est unique et doit faire face à des problématiques et enjeux différents selon son contexte, ce qui nécessite une approche personnalisée.
Il est ainsi important que les commerçants en ligne se penchent sérieusement sur ces problématiques s’ils souhaitent optimiser leurs ventes. Et pour ce faire, l’analyse des données peut être la solution.
Analyser les données pour améliorer les ventes
Pour améliorer leur taux de conversion, les commerçants peuvent passer au crible les données sur l’ensemble des transactions et identifier les raisons pour lesquelles les cyberconsommateurs ne vont pas au bout de leurs achats.
De cette manière, les vendeurs peuvent ainsi élaborer une approche personnalisée pour satisfaire les acheteurs afin qu’ils concrétisent la transaction.
Cette analyse des données peut également permettre aux commerçants de repérer d’éventuels problèmes de paiement et de les corriger au plus vite.
D’après les analystes d’Ingeco, il ne faut pas non plus négliger les moyens de paiements, car certains acheteurs y sont attachés. La directrice commerciale de la société spécialisée dans les moyens de rétribution explique que :
Il faut pouvoir s'adapter. Bancontact est très utilisé en Belgique, tandis qu'iDeal est la solution phare aux Pays-Bas. Des enquêtes montrent que le respect de tels critères se traduit par une fidélisation des clients.
En outre, il peut s’avérer nécessaire d’intégrer les moyens de paiements favoris des acheteurs tout en s’assurant de leur fiabilité.