Les bus publics en Aix-en-Provence passent au paiement sans contact
Quel est le point commun entre les villes d’Aix-en-Provence, Chicago, Boston, Rio, Vancouver et Londres ? Pour répondre à cette question qui peut paraître incongrue, il faut regarder du côté des transports publics. En effet, comme les grandes villes du Royaume-Uni, des États-Unis et du Canada citées précédemment, la ville française vient de doter ses bus d’un terminal de paiement sans contact.
Dijon avait ouvert la voie
Même si peu de villes dans le monde proposent à ce jour le paiement sans contact dans les bus, Aix-en-Provence n’est pas la pionnière du genre en France. En réalité, elle a été devancée par Dijon, première ville choisie par l’opérateur privé de transport public Keolis pour expérimenter le dispositif.
Concernant Aix-en-Provence, le premier bus équipé du terminal a commencé sa tournée le 20 janvier dernier, pour quelques semaines de mise à l’épreuve et de test de l’efficacité du système.
Les résultats de l’essai ayant été concluants, les dirigeants de l’opérateur privé se sont montrés satisfaits et confiants et ont décidé de passer à la vitesse supérieure.
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Un dispositif qui a de l’avenir
Selon le directeur de Keolis,
l’Open Payment (le nom du dispositif) représente l’avenir, étant donné que la popularité du paiement sans contact est appelée à connaitre une croissance exponentielle.
D’ailleurs, les chiffres réalisés durant ce bref temps d’essai parlent d’eux-mêmes, puisque 16 % des tickets ont été achetés via le paiement « sans contact ».
Important Les usagers sont séduits par la rapidité, la fluidité et la fiabilité du système.
Le paiement se fait soit par carte bancaire, soit par smartphone ou même à partir d’une montre connectée. La solution brille par son côté innovant et futuriste, une combinaison qui trouve écho auprès des utilisateurs férus de technologie. De plus, en payant avec leur carte, les passagers sont dispensés des longues files d’attente, un privilège toujours appréciable.
Un investissement judicieux
Du côté des responsables des transports publics de la commune, le système de Keolis présente aussi l’avantage d’être peu coûteux, puisque le terminal coûte « seulement » une centaine de milliers d’euros à la ville.
Actuellement, une quinzaine de véhicules en sont équipés. Mais il est d’ores et déjà prévu que tous les autobus de la cité en seront dotés dans un futur proche.
Une collaboration entre tous les acteurs concernés (collectivités locales, réseau de bus, etc.) sera mise en place. Keolis, quant à lui, ne compte pas s’arrêter à Dijon et Aix et vise un déploiement à l’échelle nationale.