L’usage du paiement mobile permet de se protéger davantage contre la contagion du Coronavirus
À l’heure actuelle où le monde entier se livre à une lutte acharnée contre l’épidémie du Coronavirus, les banques mettent en place des mesures de protection pour limiter au maximum la propagation de la maladie. La valorisation des atouts du paiement mobile est, pour elles, la solution la plus efficace pour préserver la santé des usagers bancaires.
Outre l’instantanéité, la souplesse et le confort apportés par les paiements mobiles, tels que Google Pay et Apple Pay, ceux-ci pourraient également constituer de barrière permettant de restreindre la contagion actuellement encore incontrôlable du Covid-19. En effet, il ne faut pas oublier que le virus responsable de cette pandémie se transmet aussi de façon indirecte, par le biais d’objets infectés.
Bien que la probabilité de contamination via la manipulation d’un moyen de paiement, tel qu’espèces, cartes bancaires ou autres, soit moindre, selon l’Organisation mondiale de la santé, il convient quand même de prendre des dispositions.
Ce qui n’est pas difficile compte tenu de l’essor inexorable du numérique.
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Une possible contamination via les espèces et les cartes physiques
Récemment, les autorités chinoises ont entamé une désinfection générale de leurs billets de banque usagés, qu’elles ont mis sous hautes températures et rayons ultraviolets avant de les mettre en quarantaine. La raison, le vice-gouverneur de la Banque centrale du pays l’a expliqué en début février :
Nous devons préserver la sécurité et la santé des usagers d'argent liquide.
Une sage décision si l’on considère que la probabilité d’être contaminé par le Coronavirus par le biais d’une manipulation d’objets infectés est loin d’être nulle. Bien qu’elle soit minime selon l’OMS. Selon l’organisme international, la contagion se fait :
Par contact avec une personne infectée, par l'intermédiaire des gouttelettes respiratoires émises lorsqu'une personne, par exemple, tousse ou éternue […] Le risque d'être infecté par le nouveau coronavirus (Covid-19) en touchant des objets, notamment des pièces de monnaie, des billets de banque ou des cartes de crédit, est très faible.
À savoir, la survie du virus est de quatre à cinq jours en moyenne lorsqu’il est déposé sur des surfaces inanimées en verre, en métal ou en plastique. C’est du moins ce qu’ont révélé les résultats d’une recherche allemande parus dans The Journal of Hospital Infection. Cette durée pourrait même varier selon la température et le taux d’humidité des lieux.
À température ambiante, par exemple, elle peut s’étendre à neuf jours. Et le taux de contamination s’accroît à mesure que l’exposition est élevée, notamment lorsque l’activité professionnelle le requiert.
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Le paiement dématérialisé présente de nombreux atouts non négligeables
Les risques de contamination peuvent être pourtant amenuisés en recourant aux outils de paiement dématérialisés lors des règlements d’achat. Ce pourrait être des cartes à présenter sur le TPE, à travers une Smartphone, sans avoir à manipuler les touches. Ce, grâce à la technologie NFC (Near Field Communication).
À préciser que les échanges d’informations entre le mobile et le TPE se font instantanément même si tous deux sont à 10 cm de distance (au maximum), tel un envoi par Bluetooth. Pour ce faire, il suffit de :
- Enregistrer préalablement dans un portefeuille virtuel la carte de paiement ;
- De saisir le code PIN pour s’authentifier ;
- D’enregistrer les éléments biométriques de reconnaissance faciale ou d'empreinte digitale pour plus de sécurité.
Il se trouve également que le paiement mobile regorge de nombreux autres atouts. La souplesse de son fonctionnement, par exemple, notamment en termes de plafonnement des dépenses. Sans oublier qu’il existe actuellement un large panel de dispositifs, dont :
- Apple Pay pour les usagers d’appareil iOS ;
- Google Pay pour les amateurs d’Android ;
- Samsung Pay pour Galaxy ;
- Lyf Pay, compatible avec tous les mobiles, à l’instar d’Orange cash ;
- Paylib réservé, pour l’heure, à quelques banques partenaires.