Mi-juin, le géant du web Facebook a présenté au grand public son projet de monnaie virtuelle dénommée « Libra ». Prévu pour le premier trimestre 2020, son lancement promet de révolutionner le monde des services financiers. Déjà, à l’annonce de cette nouveauté, le cours des cryptomonnaies a explosé, témoignant de l’importance de ce lancement pour les marchés, et pour les devises virtuelles en particulier.
Une monnaie virtuelle pour Facebook ? Cette nouvelle, peu attendue, a fait l’effet d’une bombe dans les milieux financiers. Déjà car le réseau social diversifie ainsi son activité historique de publicité et de monétisation des données, mais aussi parce que la future cryptomonnaie doit sa naissance à la participation de nombreuses entreprises.
En effet, la Libra a suscité un intérêt important auprès de diverses entreprises qui ont accepté d’investir, chacune, 10 millions de dollars dans la devise leur permettant ainsi de faire partie d’un consortium pour décider de la politique de la monnaie.
Important Parmi la trentaine de membres qui composent ce comité, on retrouve certains acteurs incontournables du monde bancaire comme Mastercard, Visa ou Paypal, mais également d’autres entreprises qui proposent des services en ligne comme Uber, Booking.com ou Spotify.
Au milieu de ces firmes américaines, seule une entreprise française a investi dans la cryptomonnaie de Facebook. Iliad, holding de tête de Free, a en effet rejoint le consortium, pour participer à la démocratisation de l’accès aux services financiers, selon les désirs du Président du Groupe Xavier Niel.
Grâce à la participation de ces entreprises et à leur investissement, le réseau social a pu réunir le milliard d’euros indispensable à la création de la devise virtuelle, et surtout assurer un réseau d’acceptation suffisamment vaste pour sa prochaine mise en circulation. Basée sur la technologie « blockchain », la monnaie virtuelle va également utiliser les parties prenantes du consortium pour prendre en charge chacune un des nœuds formant le squelette de la chaine.
La création de cette monnaie est un atout pour ces entreprises et pour son créateur Facebook. En effet, une devise virtuelle permet de s’affranchir des frais bancaires de transaction liés aux paiements bancaires, ce qui constituera un avantage pour tous ses utilisateurs.
Pour le géant des GAFA, elle permettra aussi de posséder de réserves de change qui arriveront directement des achats des consommateurs. Réserves de changes qui permettront – à l’inverse des cryptomonnaies « classiques » comme le Bitcoin, fluctuantes et spéculatives – d’assurer une stabilité de valeur de la Libra.
En bref, Facebook deviendra comme une banque centrale, à son échelle, et ses associés du consortium deviendront les banques intermédiaires de ce nouvel organisme bancaire.
Avec 2,4 milliards d’utilisateurs mensuels sur chacune de ses plateformes (Messenger-Instagram-Whatsapp) Facebook mise sur la transformation des paiements en ligne et le lancement d’une nouvelle manière de réaliser des transactions entre utilisateurs du réseau social et de ses applications. L’objectif ? Fidéliser encore plus ses clients, et renouveler une image dernièrement mise à mal par différentes révélations relatives à la (non) protection des données personnelles de ses clients.
Le bitcoin, plus importante monnaie virtuelle en circulation, doit-il se faire du souci ? Il semble – au moins à court terme - que non. Au contraire, le dévoilement de la devise de Facebook a relancé toutes les cryptomonnaies sur le marché, et leur permettra de survivre plus aisément.
Si le bitcoin est une monnaie décentralisée, ce n’est d’abord pas le cas de la Libra, fondée sur l’investissement d’entreprises physiques et connues. De même, les objectifs des deux monnaies ne sont pas les mêmes : la Libra a pour vocation d’être un moyen d’échange, tandis que le bitcoin est, de par son fonctionnement même, un pure instrument de spéculation sur le web. Le deux cryptomonnaies évoluent donc dans des mondes différents.
La Libra n’a ainsi pas prévu de révolutionner le secteur, mais seulement de le remodeler, en complétant les moyens de paiement déjà mis en place en ligne. Les transactions – en particulier internationales – pourront être, quant à elles, plus rapides, plus sécurisées, et beaucoup moins coûteuses.
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