Selon la FRC (Fédération romande des consommateurs), les banques suisses ont augmenté leurs frais de 45 % en moyenne depuis 2012. L’organisme dénonce par ailleurs l’absence de transparence en la matière. De leur côté, les banquiers invoquent notamment la digitalisation de leurs activités afin de justifier ce phénomène. En tout cas, les clients commencent à changer de banque.
L’application du dispositif de plafonnement des frais à 25 euros reste floue à l’heure actuelle. D’un côté, la Fédération bancaire française (FBF) se félicite des efforts fournis par les banques dans ce sens et de l’autre, des associations accusent celles-ci de ne pas honorer leurs engagements envers les personnes en situation de fragilité financière.
Deux élus à l’Assemblée nationale ont avancé l’idée d’une réduction des frais d’incidents bancaires pour l’ensemble des consommateurs français. Une concertation avec les établissements bancaires de l’Hexagone aura lieu prochainement afin d’en discuter. L’accord du gouvernement est également attendu pour pouvoir mettre cette mesure en application. Le point sur ce sujet.
Pour apaiser les tensions et répondre favorablement aux attentes des « gilets jaunes », Emmanuel Macron avait obtenu des banques la promesse d’un gel de leurs tarifs en 2019. Mais à l’approche de 2020, ces dernières envisagent fortement d’opérer quelques augmentations, notamment sur les frais relatifs à la clôture du compte d’un client décédé et au transfert de ses avoirs.
À l’image de sa concurrente Fortuneo, Boursorama supprime les frais sur les transactions effectuées hors de l’Union européenne. Ce changement, effectif depuis le 6 novembre dernier, concerne les nouveaux détenteurs de Visa Premier. En contrepartie, l’inactivité sera pénalisée par un surcoût mensuel de 15 euros.