Les tarifs standards des banques dans les DOM-TOM sont actuellement inférieurs à ceux de la Métropole
L’Institut d’Émissions des Départements d’outre-mer (IEDOM) a récemment publié son rapport d’activité 2017-2018 relatif aux tarifs bancaires dans les DOM-TOM. Selon cet observatoire, les coûts des produits et services dans les banques présentes dans ces collectivités sont souvent moins chers, ou au moins équivalents à ceux proposés par les établissements en Métropole.
Les tarifs varient d’un territoire à l’autre
Même si la tendance à la baisse des tarifs bancaires concerne les 6 territoires couverts par l’IEDOM, cet organisme a constaté que les prix pratiqués ne sont pas les mêmes partout.
Important En effet, les politiques appliquées diffèrent d’une collectivité à l’autre. Ainsi, les filiales des banques implantées en Guadeloupe et en Martinique maintiennent des tarifs bancaires plus élevés.
De même, si l’assurance est de 23,61 euros par an à Mayotte, les clients doivent s’acquitter de 25,82 euros pour le même service en Guadeloupe.
À la Réunion, les banques proposent la carte à débit différé à 43,54 euros alors qu’elle est accessible pour environ 2,5 euros de plus en Martinique.
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Une forte baisse des frais de tenue de compte
Selon le rapport de l’IEDOM,
« Les frais de tenue de compte en outremer ont baissé de -4,5 % entre septembre 2017 et avril 2018 ».
Pour les autres services et produits, la réduction est à peine perceptible, notamment :
- une baisse de -0,02 euro pour la carte à débit différé ;
- de -0,01 euro pour l’abonnement banque à distance.
En revanche, les prix moyens des cartes de paiement ont été revus à la hausse, à l’instar des cartes de paiement international à débit immédiat qui coûtent 40,87 euros en 2018, contre 40,12 euros en 2017.
Il en est de même des cotisations annuelles pour la carte de paiement à débit différé, celles-ci ont augmenté de 0,43 euro en un an.
Important À noter que ce rapport présente uniquement ce que les clients des banques en outremer paient en moyenne pour les produits pondérés.
D’ailleurs, pour le calcul de l’évolution des tarifs, l’institution s’est basée sur le nombre des clients des établissements bancaires.