En Île-de-France, la disparité des tarifs du secteur bancaire est étonnante
Une étude portant sur le comportement bancaire et les tarifs bancaires en région Île-de-France a permis de constater que les tarifs en vigueur étaient fortement disparates, d’un établissement à l’autre. Ainsi, les 29 banques du marché affichent des tarifs différents, certaines étant 10 fois plus onéreuses que d’autres. Gros plans !
La comparaison des tarifs des banques en région Île-de-France a révélé que pour un même profil, les établissements facturent leurs clients différemment. On sait par exemple que pour les mêmes prestations, certaines banques prélèvent plus de 200 euros par mois et d’autres, seulement 30 euros. Sans surprise, ce sont les banques en ligne qui affichent les tarifs les plus bas.
ImportantLes employés franciliens pourront notamment accéder aux services bancaires dès 24 euros par an chez Boursorama, Fortuneo ou ING Direct. Ailleurs, au sein de la Banque Palatine en l’occurrence, ils pourront pourtant payer jusqu’à 234 euros. La différence est ainsi significative.
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Détails de l’étude
La comparaison tarifaire en question a été réalisée au mois de septembre dernier. Pour qu’elle soit la plus objective possible, un profil de consommateur a été créé. Le compte bancaire à ouvrir sera alors destiné à un employé en Île-de-France répondant entre autres aux critères suivants :
- 1 500 euros de revenus mensuels ;
- Dépenses réalisées exclusivement au sein de la zone euro ;
- 5 opérations de retrait aux guichets automatiques ;
- 1 virement permanent ;
- Une douzaine de virements ponctuels sur Internet ;
- Un profil personnalisé pour l’autorisation de découvert bancaire.
Une disparité inquiétante
Critère essentiel retenu par les ménages lors du choix de leur banque, le tarif bancaire peut varier du simple au décuple, d’un établissement à un autre.
À titre illustratif, certaines banques comme ING Direct, Boursorama ou encore Fortuneo affichent 24 euros de tarifs annuels. D’autres enseignes dépassent en revanche la barre des 200 euros par an. C’est le cas de Milleis, Banque privée européenne, BNP Paribas ou de la Banque Palatine. Affichant un tarif annuel de 234 euros, cette dernière est la plus onéreuse en région Île-de-France.
Les banques en ligne continuent leur avancée
Cette étude montre une fois encore que les banques traditionnelles sont loin de concurrencer les enseignes en ligne en termes de tarification.
Non seulement leurs tarifs sont compétitifs mais leurs services correspondent de mieux en mieux aux besoins des consommateurs d’aujourd’hui et de demain. Ainsi, les banques numériques continuent bel et bien d’avancer. Même si elles n’ont que des parts de marché limitées, il est fort probable que ce ne sera plus le cas d’ici quelques années. La suite est à suivre de près.
