Manipulation des monnaies : une pratique interdite, mais toujours d’actualité
En principe, toute autorité financière tente « de manipuler sa monnaie » afin de soutenir l’économie de son pays. Chargée de maintenir les prix à un niveau stable, une banque centrale agit sur sa devise dans le but de stimuler les exportations. Elle se livre à ce qu’on appelle « la guerre des changes ». Pour ce faire, elle influe sur le cours de sa monnaie en recourant à différentes stratégies : initiative opportune, relative discrétion, intervention régulière sur le marché, etc.
Recours aux dévaluations compétitives
Les banques centrales avivent ainsi la concurrence en recourant aux dévaluations compétitives de leurs monnaies.
Une telle pratique étant contraire aux engagements des dirigeants politiques dans le cadre du Groupe des 20, ces institutions financières essaient de dissimuler autant que possible leurs actions.
La BCE nie d’ailleurs toute action sur le secteur des monnaies étrangères menée pour réduire la valeur de l’euro. Elle n’interviendrait uniquement que dans l’objectif de freiner les changements imprévisibles des taux de change.
Face au ralentissement économique mondial, la banque centrale européenne a décidé de maintenir sa politique monétaire accommodante. Les banques sont encore contraintes de proposer des prêts à faibles taux pour les mois à venir.
Une situation avantageuse pour les emprunteurs. De plus, il leur est possible de trouver facilement un établissement dont les offres correspondent à leurs besoins en recourant à un comparateur de banques.
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Recueillir le plus d’informations possible sur les marchés
Afin de pouvoir intervenir au moment opportun et limiter leur exposition aux risques, la majorité des banques centrales essaient de recueillir le plus d’informations possible sur les marchés par le biais des traders.
Cette stratégie leur permet de surprendre les spéculateurs et d’agir avec plus d’efficacité.
Important Quoi qu’il en soit, si les institutions monétaires ne veulent pas subir durement les forces du marché, elles doivent disposer de suffisamment de réserves de change.
Bien évidemment, elles préfèrent agir avec discrétion et tenir les données sur leurs opérations loin des regards indiscrets. À l’exception des institutions monétaires latino-américaines et européennes (centrales) qui sont les seules à faire preuve de transparence sur le montant de leurs opérations et les instruments qu’elles ont utilisés.