La blockchain de la Banque mondiale a été un succès en Australie
Dans le cadre du premier lancement de son projet d’émission obligataire porté sur la blockchain, la Banque mondiale a choisi l’Australie, en confiant la tâche à la Commonwealth Bank of Australia. Et d’après les dernières nouvelles, l’opération a été un succès puisqu’il a permis d’obtenir une levée de fonds estimée à plus d’une centaine de millions de dollars australiens.
Pas plus tard que le 23 août dernier, la Banque mondiale a publié les résultats de ces investissements dans le cadre de sa première entrée dans le système de stockage et de transmission d’informations sans organe de contrôle qu’est la blockcnain. Une émission obligataire qui lui a permis de collecter un fonds estimé à 69 millions d’euros.
Pour le lancement de cette opération, cette institution a opté pour l’Australie comme terrain de départ. D’ailleurs, elle a accordé sa confiance à la Commonwealth Bank of Australia, la plus grande banque du pays pour y parvenir après avoir choisi l’interface Cloud Azur de Microsoft pour supporter l’infrastructure.
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Une opération fructueuse
Afin d’optimiser encore plus son système d’obligation, la Banque mondiale a confié une mission à la Commonwealth Bank of Australia pour que celle-ci mène à bien son projet. Celui qui consiste à déterminer la portée du Bond-I.
Une opération basée sur la blockchain visant à promouvoir les émissions obligataires annuelles de cette institution qui est estimée entre 50 et 60 milliards de dollars. D’après Arunma Oteh, l’objectif principal de ce concept est de :
« Simplifier les levées de fonds, sécuriser les échanges, et rendre le processus plus efficace ».
Arunma Oteh.
À en croire les résultats annoncés 14 jours à peine après son lancement, ce mécanisme s’est avéré fructueux puisqu’il a abouti à une levée de fonds de 110 millions de dollars australiens. Soit 69 millions d’euros.
D’ailleurs, la trésorière de la banque mondiale n’a pas caché son enthousiasme face à cet aboutissement :
Je suis ravie que cette nouvelle forme de transaction portée par la technologie de registre distribué ait reçu un si bon accueil des investisseurs.
Le Cloud Azure de Microsoft comme support
Afin de mettre sur pieds son système d’obligation, la Banque mondiale a choisi Microsoft comme support. Plus précisément, il s’agit de la plateforme Cloud Azure de cette multinationale micro-informatique et informatique américaine.
Ainsi, la Banque mondiale a en sa disposition une blockchain privée en version Ethereum. D’après un comparateur bancaire, l’accès à ce concept est hautement sécurisé puisqu’il nécessite une autorisation spécifique. Ce qui n’est pourtant pas le cas des différents blockchain publics destinés aux bitcoins ou autres services qui sont accessibles à tous et d’une façon totalement anonyme.
De ce fait, cette technologie intéresse plus d’un, d’autant qu’elle fait profiter de sa puissance de calcul hautement qualifiée. Comme pour le cas de la Banque de France qui collabore étroitement avec l’entreprise Blockchain partner en vue de délivrer les identifiants des créanciers SEPA ou encore la Ville de Berkeley qui veut en faire un outil pour émettre des obligations municipales.
