La politique monétaire japonaise devrait servir d’exemple aux pays occidentaux
La solidité de la croissance économique du Japon se confirme depuis que Shinzo Abe a pris les rênes de son gouvernement. Certes, ce dernier fait actuellement face à la désapprobation du Parti libéral-démocrate de la politique monétaire qu’il a appliquée. Toutefois, il convient de reconnaître que celle-ci est fort bénéfique pour son pays.
Avec une croissance ascendante du PIB, une forte production industrielle, un désendettement économique, le Japon se trouve actuellement bien loin de ses années de déflation. Ce relèvement s’explique par les innovations découlant de la politique monétaire instaurée par Shinzo Abe qui s’avère ultra-accommodante.
Les avis ne sont pas pourtant unanimes, car cette décision souffre actuellement de la désapprobation du Parti libéral-démocrate. Sans parler de l’éventuel départ du chef de gouvernement qui aura certainement des répercussions sur le mandat actuel de la Banque du Japon.
Toujours est-il que les banques centrales des pays occidentaux ont aussi intérêt à s’en inspirer malgré sa complexité au niveau du contexte européen. Cela afin d’anticiper une nouvelle crise mondiale.
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Les « Abenomics » sont parties pour durer
La croissance économique du Japon est inéluctable, cela depuis que Shinzo Abe s’est trouvé à la tête de son gouvernement. Le pays doit, en effet, son flagrant redressement aux politiques monétaires instaurées par son Premier Ministre. Dénommées les « Abenomics », ces dernières sont fondées sur :
- L'assouplissement monétaire ;
- L'incitation fiscale ;
- Les réformes structurelles.
Malgré les bienfaits que ce trépied gagnant a apportés au pays, notamment la hausse continuelle du PIB, le maintien de la production industrielle et le désendettement de l’économie, il subit actuellement un faible taux d’approbation du Parti libéral-démocrate.
Il faut dire qu’une récente série de scandales y est pour quelque chose, à cela s’ajoute un éventuel départ de Shinzo Abe. Mais c’est surtout dû au fait que la majorité des membres du parti opposé sont des personnes âgées touchant une pension de retraite fixe. Elles n’ont de ce fait aucun avantage dans le maintien des taux directeurs faibles tout en stimulant l'inflation.
Quoi qu’il en soit, les observateurs internationaux sont du même avis sur la durabilité des Abenomics. D’autant que leur remise en cause n’aura que des impacts négatifs sur le marché comme la chute du cours des actions par exemple.
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Les mesures non conventionnelles du Japon comme source d’inspiration
La politique des taux bas maintenue sur le marché européen pourrait s’avérer risquée pour les pays concernés. En effet, ils ne disposent que peu de marge de manœuvre en termes d’assouplissement des taux s’ils devaient faire face à un choc de croissance dans les deux années à venir.
Ce qui pourrait inciter les banques centrales occidentales, faisant actuellement l’objet d’une comparaison bancaire à échelle internationale, à adopter une approche similaire à celle du Japon.
Certes, le contexte politique est totalement différent et pourrait engendrer des complications. Mais le recours à des mesures non conventionnelles est de mise alors que la Banque centrale européenne prévoit de mettre fin, de la manière la plus sauve, à l'assouplissement quantitatif.
Il faut savoir que ce programme est un sujet devenu sensible pour les membres de l’Union européenne, du fait que la BCE veut assumer les endettements des nations fragiles au risque d’inquiéter les pays créanciers.