La France n’est pas en retard en matière de maturité digitale bien que plusieurs pays la devancent
Selon le baromètre d’OpinionWay pour Orange, les utilisateurs digitaux se démarquent par leur profil plus jeune et leur appartenance aux CSP+. L’utilisation des groupes de discussion instantanée, la géolocalisation et la publication de photos, de vidéos ou encore de messages personnels sur les réseaux sociaux constituent les principaux usages des jeunes de 15 à 24 ans.
Mené auprès de 5009 utilisateurs digitaux en France durant le troisième trimestre de l’année 2018, l’Observatoire des usages du digital résulte de l’alliance d’Orange Business Services et de Mitel.
Cette étude montre que les Français ne sont pas en retard en matière de maturité des usages numériques. Pourtant, seulement 4 sondés sur 10 estiment être en avance. Par ailleurs, 23 % d’entre eux admettent un certain retard.
Cette faiblesse d’usage s’explique essentiellement par l’intérêt davantage mesuré que plus de la moitié des utilisateurs portent au digital. Un accompagnement est ainsi indispensable pour faire en sorte que les outils digitaux soient réellement utiles et mis au service de l’être humain.
Je compare les offres bancaires
Certains usages du digital sont moins répandus en France
L’étude a permis de dégager plusieurs points forts du digital perçus par les utilisateurs interrogés. 55 % d’entre eux ont indiqué le gain de temps ; 38 %, la facilitation de la vie quotidienne ; 31 %, la simplicité ; 26 %, l’optimisation de la mobilité ; 24 %, l’ergonomie des outils ; 21 %, le gain de productivité et 12 %, la personnalisation.
Par ailleurs, les outils numériques constituent une source de plaisir. En effet, les gros utilisateurs (27 à 52 usages du digital), qui représentent 10 % des sondés, sont abonnés à une offre de produits culturels dématérialisés, achètent depuis leur smartphone et possèdent des billets de bus, de train ou d’avion électroniques.
Par contre, si certains usages sont plutôt courants dans d’autres pays, ils n’attirent encore que peu d’internautes en France. Par exemple, 56 % d’entre eux se connectent à des médias en ligne contre 79 % outre-Manche. Sur la messagerie instantanée, les Français (40 %) sont aussi devancés par les internautes espagnols (80 %) et anglais (73 %).
Par ailleurs, seulement 16 % des sondés optent pour les services d’entraide avec rémunération proposés sur Internet alors qu’au Royaume-Uni, cette pratique est davantage répandue (45 %). Il faut dire que les Français restent très prudents par rapport à l’échange, le partage et tout ce qui les touche directement. De plus, ils montrent de la méfiance à l’égard des assistants vocaux, de la santé connectée et de la surveillance à domicile.
Je compare les offres bancaires
L’usage des outils digitaux soulève certaines appréhensions
En France, les outils digitaux sont principalement utilisés et valorisés parce qu’ils facilitent le quotidien. L’Hexagone est d’ailleurs en avance concernant leur utilisation pour les démarches administratives.
La banque digitale est aussi entrée dans les usages étant donné que 58 % des sondés ont déclaré effectuer des opérations bancaires en ligne. Les offres se multipliant, ils peuvent recourir aux divers comparateurs disponibles sur Internet pour trouver la meilleure banque en ligne.
D’après l’étude, 42 % des sondés s’estiment en avance par rapport à leur entourage sur l’usage des outils digitaux (6 % très en avance et 36 % plutôt en avance). Un pourcentage inférieur comparé à ceux de la Chine (68 %) et des États-Unis (62 %), mais plus élevé par rapport à celui de l’Allemagne (39 %).
En outre, le baromètre met en exergue les inquiétudes sur la protection des données, la pertinence des informations et la désocialisation. Pour 57 % des sondés, en effet, la protection des données est perçue comme le principal point faible des outils numériques. Ces craintes expliquent sûrement l’envie de déconnexion exprimée par 77 % des personnes interrogées.
